samedi 29 janvier 2011

Macbeth, le projet d'Eric Massé

DEBUT FEVRIER 2011. CALENDRIER DES SPECTACLES

  • Jeudi 2/2, 20H, Célestins : Macbeth, de Shakespeare, mise en scène Eric Massé. Durée : 2H50 sans entracte.
Sorcières sur la lande déserte, assassinat, hallucinations : Comment un couple uni par la passion et par le crime passe de la normalité à la folie...
Le texte est en français (trad. Dorothée Zumstein) ; des passages sont slamés par Xtatik.
Classes concernées : 1ères + 2ndes volontaires +Term concernés par leur dossier.

  • Vendredi 3/2, 20H, TNP (M° Gratte-ciel) : Yvonne, princesse de Bourgogne, de Witold Gombrowicz (auteur polonais). Durée : 2H.
Comédie cruelle. Une sorte de conte de fées à l'envers. Dans un royaume où règne l'ennui, le prince Philippe rencontre une fille sans charme et sans attrait : Yvonne est empotée, apathique, mollassonne, anémique, timide, ennuyeuse. "Un abominable laideron", "une repoussante limace". Dès le premier regard, le prince la trouve insupportable, mais en même temps il ne supporte pas de se voir contraindre à la détester. Pourquoi devrait-il se soumettre aux lois de la nature qui commandent aux jeunes gens de n'aimer que des jeunes filles séduisantes? Il décide donc de l'épouser. Mais ce défi va provoquer le tollé général de la Cour et la crise ne pourra se résoudre que dans le sang...
Interrogation sur qu'est-ce que la normalité? que signifie être soi-même?
Public concerné : Terminales.

mercredi 5 janvier 2011

JANVIER 2011 - CALENDRIER DES SPECTACLES

En ce début d'année 2011, voici nos prochains rendez-vous spectacles :
  • jeudi 13/1 et vendredi 14/1 : Grammaire des mammifères, William PELLIER. Ateliers. 20H. Durée : 1H50. 2ndes. 13 places +12 places (me voir pour vous inscrire sur le jour que vous préférez).
Un texte contemporain, très surprenant, qui se propose de nous observer, nous les humains, comme dans un "documentaire animalier" : nos comportements alimentaires, notre sexualité, nos parades et rivalités amoureuses, notre rapport à l'argent, au pouvoir, à la solitude...
  • vendredi 14/1 : les Acteurs de bonne foi, MARIVAUX. Célestins, 20H. 1ère (12 places) +Term (13 places)
Dans la ligne de mire de notre réflexion sur la mise en abyme au théâtre, cette comédie en un acte de Marivaux met aux prises une troupe de comédiens amateurs en pleine répétition qui ne distinguent pas leur vie du rôle qu'on leur a confié. La pièce étant jouée à l'occasion d'un mariage, on aura aussi un aperçu des conflits de classes du XVIIIe siècle.
  • vendredi 21/1 : Qui a peur de Virginia Woolf?, E. ALBEE, Célestins, 20H.Durée : 2H. Terminales
Au retour d'une soirée bien arrosée, Martha et George ("vieux couple", 20 ans d'âge) se déchirent devant leurs invités, un jeune couple qu'ils connaissent à peine. Un grand déballage en direct qui remet en question tous leurs choix de vie, et place le spectateur malgré lui en position de voyeur ...

L' élève du denier rang

Cette pièce est mis en scène par Juan Mayorga et Jorge Lavelli

Un professeur de lettre corrige avec les copies indigente de ses élève.UN seul d' entre eux attire son attention. La rédaction du discret" garçon du dernier rang" rend compte d' une surprenante intrusion voyeurisme dans la vie de familiale d' un camarade de classe qu'il manipule. Suite à cela une relation particulière va naitre entre les deux personnages.
Au file du temps, chaque rédaction reçus par le professeur sera une suite à suspens. Jusqu'au jour où l' élève va trop loin et s' immisce dans la vie de son professeur...
J'ai beaucoup aimer cette pièce dont le thème principal est l' école et le travail, on aperçois une nette évolution du personnage principale qui murit au fils du temps celui-ci prend de l' assurance mais cette histoire lui fait aussi perdre la tête.
Mathias et Amel

Le Prix Martin

Le Prix Martin mis en scène par Eugene Labiche et Brunon Boëlin

Dans l'univers bourgeois du 19e siècle, on retrouve l' inévitable valse folle d' un trio infernal: le mari, l' amant, la femme.
Un homme va apprendre à ses dépend la tromperie de sa femme et de son jeune ami qu'il considère comme son fils.
Mais voilà que le jour même son cousin venu d' Amérique intervient dans son "histoire farfelu" et va tous faire pour aider son cousin a tuer son prétend : une affaire arrangeante puisque lui aussi est amoureux de la femme de son cousin
Critique : Quand j' ai entendu le titre de la pièce je me suis dit " Certes c'est du vaudeville mais avec un titre pareil ce sera un peu raffiné
Quel erreu: J' y est trouvé un jeux burlesque trop souvent répétitif, des jeux en apartés trop souvent inutiles voir non appropriés. Je ne dirai pas que cette piece n'a pas d'interêt mais quel ennuie!

Mathias

Slava's Snowshow

Jeudi 16 Décembre, je suis allée aux théâtres des Célestins pour voir le spectacle : "Slava's Snowshow". J'appréhendais beaucoup de voir ce spectacle, car les autres pièces ne m'avaient pas vraiment plu. De plus, Mme Meffre nous avait dis que ce spectacle était russe et que par conséquent, il ne serait pas joué en français. A ce moment là, je me suis dis que ce spectacle dont on m'avait tant fait l'éloge, allait être un "mauvais moment" à passer. De plus, je ne suis pas une adepte des clowns. Je suis donc partie voir ce spectacle avec un peu d’appréhension et de scepticisme.
En sortant de la salle, toutes les craintes que j'avais eu à propos de ce spectacle étaient balayées !
C'était étonnant. Je suis passée par tellement d'émotions en 1h45 de show que je n'arriverais pas à tout citer, l’excitation, le rire, l'émerveillement, l'euphorie ... Un rien me faisait rire ou pleurer. Et tout cela grâce - pour ma part - à la relation que mettaient les acteurs avec leur public. Il nous faisait participer à ce spectacle et c'est sans doute cela que j'ai le plus apprécié; Le lâcher de ballon, la fausse toile d'araignée, les confettis qui se déversent dans la salle, les acteurs qui s'amusent avec des personnes assisent dans l'orchestre et les intégrant dans les différents numéros... Tout cela m'a vraiment plu. Se servir du public est pour moi une idée ingénieuse pour que personne ne s'ennuie. Et c'est pour vous dire, je n'ai jamais regardé ma montre durant toute la représentation, ce qui tient du miracle. L'entracte a aussi été un pur moment de plaisir et de partage entre les acteurs et le public. Les clowns sont venus nous assiéger en nous aspergeant d'eau, de confettis, en "massant" des enfants, en s'amusant à déshabiller des personnes dans la salle, en faisant des batailles de confettis avec des spectateurs, en jetant par le balcon des vêtements appartenant au public, en portant des gens de la salle sur la scène et en jouant avec eux à "trape-trape". Je ferais qu'une seule remarque négative, la même que l'une de mes camarades - Mélie -, la salle des Célestins n'était pas adaptée à ce genre de spectacles car ni les balcons, ni le paradis n'ont pu réellement participer aux différents évènements. Mais en tout cas, c'était jolie à voir.



Le fait que ce spectacle fut un réel coup de coeur pour moi ne se résume pas qu'à la relation entretenue entre le public et les acteurs. Il y avait aussi le fait que ce spectacle n'est pas ce qu'on pourrait appeler un classique en III actes. Des numéros s'enchaînent n'ayant aucun rapport les uns envers les autres : et c'est cette nouveauté que j'ai adoré. C'était comme pleins de petites scènes qui nous laissaient imaginer l'histoire qui avaient pu les amener jusque là.
Au tout début de l'article, je vous ai parlé d'une petite appréhension que j'avais eu, le fait qu'il n'y ai aucune parole. Mme Meffre avait tenté de nous rassurer en nous disant que ce spectacle avait fait plus de 4000 représentations et que les acteurs étaient habitués à franchir l'obstacle de la langue. D'ailleurs je tire mon chapeau aux acteurs, leurs différents mimes étaient parfait, de même pour leurs gestes. Tout était parfaitement limpide.
Vous avez surement du comprendre que ce spectacle m'a énormément plu. A un tel point, que j'ai redemandé à ma mère des places pour le faire découvrir à ma famille, mais quand j'ai appris qu'il serait diffusé sur Arte le 31 décembre, nous avons préféré le regarder à la télé - malheureusement, je ne l'ai finalement pas revu à la télé-. Je conseillerais donc ce spectacle car il m'a permis pendant 1h45 de retrouver une âme d'enfant.

Pauline R.


Compte rendu du Slava's snowshow..



Ce spectacle m'a fait découvrir les clowns. Je connaissais les clowns seulement dans les cirques, et ils me faisaient plus peur qu'autre chose. Là c'est différent, les clowns sont fascinants avec toutes leurs couleurs flashies. Ils sont vraiment drôles, et ce n'est pas l'humour lourd des cirques. Car dans les cirques, on devine très bien ce qu'il va se passer car c'est toujours la même chose. Ici c'est un humour plus "moderne" et inattendu, on prend plus de plaisir à rire.
Ce n'est pas un spectacle comme les autres. Ce n'est pas l'habituelle pièce de théâtre qu'on voit dans les livres. Tout est démesuré. On est dans un autre monde. On bascule dans un monde qui rappelle les cours de récréations de primaires. Des ballons gigantesques envahissent la salle, des tonnes de neige , une (sorte d') araignée géante et sa toile.
Slava's snowshow est mis en scène par Slava Poluni, un clown russe. La troupe ne parle pas français, donc le spectacle est muet. Mais il n'y a pas besoin de paroles, de plus, la musique va très bien avec l'ambiance "enfance et compte de fée". Je pense que vous l'avez compris, ce spectacle m'a bien plus qu'émerveillée !
Anastasia


PS: je voudrais faire par de mon mécontentement envers les places que nous avons reçues Manon, Pauline R. et moi. Nous sommes arrivées les premières pour prendre nos places et nous sommes les seules à se retrouver au poulailler..Bref.

Slava's Snowshow



Le Slava's Snownshow est est un spectacle ayant déjà été joué dans le monde entier .
Nous avons eu l’occasion de le voir en décembre dernier au théâtre des Celestins de Lyon .
Ce Show a été imaginé et mis en scène par le célèbre clown russe Slava Polunin qui y joue le rôle principal .
Accompagné de sa bande de Clowns , il nous offre un show spectaculaire a la fois émouvant , joyeux , énergique , doux et merveilleux qui nous transporte dans un autre monde et nous fait complètement oublier tout le reste .
J'ai réellement été séduite par ce Spectacle qui nous fait ressentir une multitude d’émotions, on passe du rire au larmes , on retombe en enfance et on ne pense a rien d'autre . La bande son est particulièrement importante dans ce spectacle muet , en effet la musique est très présente et variée . On passe d'une musique a une autre , d'une scène a une autre ,et ainsi d'une émotion a une autre avec une facilité impressionnante . Le Slava's Snowshow sollicite tous nos sens . La relation avec le public est forte et on se prend très facilement au jeu aussi bien par la
tempête de neige que par la toile d’araignée , les ballons les confettis et bien sur la "fausse entracte " durant laquelle les clown viennent parmi le public et transforme le théâtre en un véritable cirque merveilleux .
Vous l'avez compris , il est difficile de ne pas être emporté dans le monde merveilleux du Slava's Snowshow . Et après l'avoir vu , le plus dur est surement de quitter la salle et ces clowns qui nous on fait vivre un moment rare et inoubliable .
Carla

Slava's Snowshow

Le Jeudi 16 décembre j'ai assisté au plus beau spectacle que j'ai jamais vu. Slava's Snowshow est un spectacle surprenant , plein de poésie et émouvant .
On se laisse complétement transporter dans un univers féérique où on oublie tout.
Une scène m'a particulièrement émut celle où le clown est seul sur scène et fait ses adieux sur un quai de gare . Avec seulement un manteau suspendu à un porte-manteau et un chapeau, il joue deux personnages en glissant simplement son bras dans une des manches. On voit un couple enlacé se disant au revoir et l'émotion nous gagne, on y croit vraiment.
A la fin du spectacle, des ballons de toutes tailles envahissent le théâtre des Célestins et le public , petits et grands, s'amusent.
Ce que j'ai également beaucoup aimé c'est la neige lancée dans le public qui crée une atmosphère douce et réconfortante.
A la fin du spectacle, on avait du mal à quitter la salle. On voulait rester dans cet univers.
En sortant du théâtre la neige tombait ce qui nous permettait de rester dans ce rêve.


Cécile

une bande son qui nous fait rajeunir...

Alors voilà, jeudi 16 décembre, représentation du spectacle "Slava Snowshow" au théâtre des Célestins.

Contrairement à ce qu'on pourrait attendre, je vais parler de la bande sonore de ce magnifique spectacle, car oui, la bande sonore fait partie d'un spectacle, et ce sont souvent les meilleurs spectacles qui ont les meilleurs bandes sons. celle ci collait parfaitement avec le le thème! grâce à elle, on a fait un voyage... Retour dans le passé, 10ans. On avait 4 ou 5 ans. Musiques de fête foraine, ou encore La petite fille de la Mer, de Vangelis (voir lien suivant: http://www.youtube.com/watch?v=QZ5IMn80oRU&feature=related sur youtube) pour les instants triste du spectacle. Pendant l'entracte, entracte très joyeux, on a pu reconnaître du Blues Brothers.

Je tiens à signaler que Slava's Snoshow a été retransmis sur arte le 31 décembre, à 20h35.


samedi 1 janvier 2011


Une autre face du théâtre.
L'inattendu spectacle clownesque de
Slava Polunin !

Vous êtes déjà allé au théâtre, n'est ce pas ? Dans ce cas, vous êtes sûrement habitué à une forme de théâtre classique, avec un scénario, une intrigue, des rebondissements, des personnages, bref une histoire. Mais le sublime Salva Snowshow créé par le clown russe Slava Polunin est différent de tous ce que l'on pourrait imaginer. C'est un opéra haut en couleur, un enchaînement de numéro sans queue ni tête dans une pure poésie. Changez d'univers, laissez vous transportez par ce spectacle unique mais surtout, tout à fait inattendu.
D'abord il y a la musique, qui tient une place très importante dans le spectacle. Elle pose le contexte de la scène, selon si elle sera comique, triste ou effrayante. Mais la musique envoûte aussi et transporte le spectateur, le faisant vibrer du fond de son siège. On entend une musique classique avec de beaux sons d'accordéon, suivie d'une plus entraînante et moderne. Sachant que le slava snowshow tourne dans le monde entier et qu'il ne possède aucun dialogue (du moins aucun langage compréhensible), la musique sert aussi à traverser les barrières de la langue, elle apporte un contexte à un numéro. C'est un des rares spectacles de théâtre où la musique a une aussi grande place, ce qui le fait sortir de l'ordinaire.
Mais le dépaysement vient aussi des décors et accessoires utilisés. Ils sont dignes du cirque, ou d'un monde parallèle, ou des deux. Des ballons multicolores, des confettis, de la fausse toile d'araignée, une sorte de bateau à voile, un gros téléphone rouge en mousse... Leur utilisation décalée par les clowns dans ce monde magique apporte un vrai plaisir totalement nouveau et original ! Eux aussi comme la musique, donnent le ton de la scène. Les décors prennent des couleurs chaudes ou se changent en mur de glace. C'est tellement magique et novateur !
Ensuite il y a la relation particulière entre les acteurs et le public. Pas très original me direz vous, on a déjà vu plus d'une fois des personnages faire des clins d'œil complices au public, ou faire des a partés. Mais là c'est tout à fait différent, complètement surprenant ! Les clowns assiègent le public, ils le kidnappent, l'aspergent d'eau ou de confettis, ils escaladent les sièges, écrasants les têtes sans se poser de questions ! Cela dit, la salle des Célestins - et c'est mon seul point négatif - n'était pas du tout adaptée à ce genre de participation. Les balcons et le poulailler ne pouvait pas du tout participer à ces interactions, et ne recevaient que quelques confettis. Dommage, mais ceux dans l'orchestre ont eux bien profité.
Enfin, le dernier élément qui provoque l'inattendu, ce sont les personnages. A t-on déjà vu des clowns avec de si larges chapeaux ? Certes les clowns respectaient tout de même des codes classiques; les énormes chaussures, le maquillage. Mais ils avaient dans leurs déguisements un petit quelque chose en plus, et les chapeaux des clowns ci dessous en sont un bon exemple.


Et soudain, on s'envole, on quitte la salle de théâtre. On part loin, loin, dans l'univers de Slava Polunin.

Mélie
01. 16. 17. 62. 63.