samedi 10 décembre 2011

Ruy Blas au TNP par Mélie

C'est l'évènement, c'est le grand spectacle d'ouverture d'un tnp tout beau et tout frais, et la ville entière s'est déplacé pour le voir. Y compris moi, traînée un peu à contre cœur. Mais bon, résumons !
C'est une pièce écrite par Victor Hugo au XIXème siècle, racontant l'histoire de Ruy Blas, un laquais amoureux de sa reine. Manipulé par le roi, qui cherche à se venger de cette reine qui l'a rejeté de la cour parce que ce coquin a eu une aventure avec une servante, il fait passer Ruy Blas pour son cousin Don Cesar, un noble, et lui donne une porte ouverte pour s'approcher de la reine et la séduire. Naïf, le jeune Ruy Blas ne voit pas qu'il est manipulé, et la reine et lui tombent follement amoureux, tandis qu'au sein de la cour, son intelligence lui permet de gravir les échelons du pouvoir. Mais hélas, le piège du roi se referme sur Ruy Blas et la reine, et la pièce se conclue très joyeusement par un meurtre et un suicide.

Cette pièce devait beaucoup à ses acteurs , tous très justes et à l'aise, surtout Ruy Blas, parfaitement naïf et amoureux, et le génial Don Cesar, la touche comique de la pièce. Le texte de Hugo est quant à lui parfois un peu dur à supporter, et dur à comprendre. La pièce est aussi inégalement coupée en deux, la première partie
avant l'entracte était beaucoup trop longue ! Je crois bien que j'ai failli m’endormir. Je déplore aussi que pour le dénouement, la scène était trop grande, et la mise en scène voulait qu'il y ait une trop grande distance entre Ruy Blas et la reine, pas assez intime, alors que c'est dans ce dernier acte que tout leur amour, leur passion et leur haine fusent ! Le décor était parfait pour tout ce qui se passait dans le palais, mais à mon avis peu adapté au dernier acte dans la petite maison de Ruy Blas.
Mais malgré ces points négatifs, Ruy Blas reste une pièce impressionnante, et je tire mon chapeau à tous les acteurs !

Mélie.

vendredi 9 décembre 2011

Exposition de masques au TNP


Le TNP accueille jusqu'à fin décembre une étonnante collection de masques de théâtre du monde (surtout orientaux) rassemblés par Erhardt Stiefel, long collaborateur du Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine.
Je donne RV au groupe de Secondes jeudi 15 decembre prochain à 15H pour une visite commentée de cette exposition.
C.M.



Ci-contre, un masque Nuo d'origine chinoise

Voyageurs Immobiles par Noémie

Voyageurs Immobiles..

Philippe Genty et Mary Underwood ont crée cette pièce dans le but de nous divertir et que l'on puisse à notre tour voyager..
D'une boite en carton sort des bras, des pieds, des corps a reconstruire. Huit corps vont être crées et partirons ensemble visiter le "monde".
Surgit un océan de plastique qui se déchaîne puis un désert de papier s'éparpillant et enfin des bébés en plastique parachutés envahissant la scène.
Les huit passagers marchent longuement et rencontre différent obstacle "extraordinaire" et "humoristique".
Cette pièce était de loin aussi drôle que Slava's Snowshow mais elle nous emportait dans ce monde extraordinaire et nous le faisait visiter.
La mise en scène: le décor, les sons, les lumières ont joué un rôle très important pour nous émouvoir et nous sensibiliser.

Noémie Buathier.

vendredi 2 décembre 2011

Voyageurs Immobiles Charlotte et Fadoua

"Voyageurs immobiles" est avant tout du théâtre visuel. En effet le mélange des mondes oniriques, rieurs, voire même inquiétants a pu séduire certains spectateurs, ou tout simplement les laisser perplexes.
Tout d'abord séduisant par son côté rêveur, magique et léger, cette pièce nous entraine avec elle, en nous faisant voyager avec les comédiens.
Imaginez-vous naufragé avec pour seule attache une boîte en carton, ballotée par les vagues, ou bien dans les nuages, entouré d'anges et de contrôleurs, ou encore dans un désert à décapiter des poupée-bébés, avec en musique de fond ABBA (money, money, money) qui dérive sur une scène illustrant les marchés boursiers. Justement en parlant de poupée-bébés, on les retrouve dans des boîtes en cartons flottantes, puis envahissant la scène, parachutés. Par ailleurs, on retrouve les voyageurs dans un désert de papier kraft courant avec une marionnette au ralentis.

Étrange non ?


Charlotte Goger & Fadoua Qachri

Les Bonnes de Jean genet

(Spectacle du 01/12/2011 au TNP)

Que dire de ce spectacle pour le moins surprenant, pour ne pas dire consternant.
Placés bien trop haut, nous n'avons peut être pas pu apprécier toutes les subtilités du jeu, par ailleurs fabuleux, des trois actrices, cependant la mise en scène (ainsi que la déplorable prestation de l'Homme zboub) nous ont laissés fortement dubitatifs.
Tout d'abord, c'est maintenant clair : trop de fumée tue la fumée (Au théâtre). Mais elle ne fut cependant pas assez opaque lorsque surgit UN HOMME NU ! Uniquement vêtu de gants de vaisselles bleus turquoises, cet énergumène peu velu (et peu doté) gesticulait pendant les 5 premières minutes, balottant (entre autre) les spectateurs dans une incompréhension totale. Forcé de constater ce bide inter-galactique, l'arrivée des deux actrices nous a quelque peu rassurés quant à la suite du spectacle. Malheureusement, la surenchère esthétique, ainsi que le surjeu (et les apparitions occasionnelles et inutiles de L'HOMME NU !) ont altéré le message et la force du texte de Jean Genet. Même l'arrivée tardive de Jesus n'a su nous sortir de notre torpeur.
Au final, malgré un retour de rythme en fin de spectacle, ces presque deux heures furent plus que longues.
Sur ce
Bisous.
J² (alias James & Johan)

vendredi 10 juin 2011

Vocabulaire de la scène de théâtre


Aspects techniques
Notions techniques d'éclairage, de sonorisation, de création de décors

Le vocabulaire de la scène
Les éléments visibles.



Avant-scène : c'est la partie de la scène comprise entre la rampe et le rideau.

Cadre de scène : C'est l'ensemble de l'espace consacré au spectacle, soit le plateau plus les coulisses, le grill, les cintres, les dessous et les espaces de régie.

Cadre mobile : Dispositif permettant de régler la largeur de la scène selon les besoins de la représentation.

Cage de scène : C'est tous les espaces visibles de la scène plus les coulisses, le grill, les cintres et les dessous.

Côté Cour / Côté Jardin : le côté cour est le côté droit de la scène telle qu'elle est vue par le public. Le côté jardin est le côté gauche. L'astuce permettant de s'en rappeler consiste à associer les initiales de Jésus-Christ (J.C.) au dessin de la scène : J à gauche et C à droite.

Coulisses : C'est l'envers du décor, c'est à dire l'espace situé derrière les pendrillons et le mur du fond.

Face : C'est le devant du plateau, la partie la plus proche du public, opposé au lointain. Le plateau étant autrefois en pente, descendre, c'est se déplacer du lointain à la face et monter de la face au lointain.

Lointain : Matérialisé par le mur du fond, le lointain est l'endroit le plus éloigné de la scène, opposé à la face.

Manteau d'Arlequin : c'est la partie de la scène qui commence au rideau et se termine au premier plan des coulisses. Elle est généralement décorée d'une draperie de couleur rouge. Il est possible d'élargir ou de rétrécir à volonté cet encadrement de scène. C'est pourquoi on appelle aussi le manteau d'Arlequin, le cadre mobile.
Mur du fond : (ou mur de scène) C'est le mur qui clôt l'espace scénique face au public, dans le lointain.

Pendrillons : petits rideaux placés sur les côtés de la scène.

Plateau : le plateau désigne un espace plus important que la scène puisqu'il comprend aussi les coulisses et les dessous.

Rampe : c'est la galerie lumineuse qui borde la scène d'un bout à l'autre. On parle parfois de "feux de la rampe" pour désigner les lumières.

Scène : c'est la partie du théâtre où se passe l'action. On utilise quelquefois le terme "proscenium" comme un synonyme de scène.

Les éléments invisibles.

Cintre : Il correspond au dessus d'un théâtre équipé à l'italienne. Il est, à la fois, l'endroit situé sous la voûté du bâtiment et le point de convergence de tous les fils servant à la manœuvre de décors équipés en hauteur.
Le cintre comprend les herses, les ponts volants, les fils, les moufles, les tambours et le gril qui couronne le tout. Les cintres peuvent occuper trois ou quatre étages et sont desservis par des corridors ou passerelles dont les accès portent le nom de service. Le cintrier est le machiniste qui travaille au cintre.

Chariot de costière : C'est l'élément mobile placé dans le premier dessous, à l'endroit des costières, coulissant sur un rail et destiné à recevoir — dans les glissières appelées cassettes — les mâts sur lesquelles sont fixés les décors dans un théâtre équipé à l'italienne.

Costière : Dans un théâtre équipé à l'italienne, c'est la rainure pratiquée dans le plancher de scène, parallèlement à la rampe, destinée à recevoir les portants des décors. Quand on ne l'utilise pas, la costière est obturée par des tringles ou trapillons. Dans les dessous se trouvent les chariots de costière.

Dessous : C'est le nom donné à l'espace qui s'étend en dessous de toute la surface du plancher de scène, nécessaire à la manœuvre des décors, dans un théâtre machiné à l'italienne. Verticalement, les dessous se divisent en trois étages que l'on compte à partir de la scène, le dernier étant le troisième dessous. Au XIXè siècle, tomber ou être dans le troisième dessous signifait, pour une pièce, qu'elle avait fait un four, qu'elle avait fait une "chute".

Fils : Comme dans la marine, le mot "corde" est censé porter malheur au théâtre. On utilisera donc le mot "fil" ou "cable" à la place.

Gril : Plancher à claire-voie qui s'étend au-dessus de la scène, sur toute sa surface. Il sert d'équipement des décors et pour l'éclairage.

Herses : Dans le vocabulaire de l'éclairagiste, ce mot désigne la galerie lumineuse, suspendue horizontalement dans les cintres, au niveau de chaque plan de scène, tandis que la rampe, elle, est placée au ras du sol. Herses et rampe tendent à être de moins en moins utilisées aujourd'hui.

Moufle : C'est l'équivalent d'une poulie dans un théâtre à l'italienne. Le mot "poulie" étant interdit par superstition.

Ponts volants : C'est une passerelle très étroite suspendue au comble du théâtre par des fils ou des tiges de fer, au-dessus de chaque rue et allant de côté cour au côté jardin.

Portant : C'est un montant qui soutient les décors ou les appareils d'éclairage. Le portant se doit d'être aussi "portatif" que possible.

Rue : Partie du plancher amovible du plateau situé entre les costières, et entre lesquelles se trouvent les fausses rues ; on trouve une rue par plan.

Tambour : Dans un théâtre à l'italienne, c'est un cylindre de bois autour duquel s'enroulent un ou plusieurs fils. Les tambours sont placés dans les dessous ou sur le gril.

Trappe : C'est un trou pratiqué dans le plancher de scène. Un dispositif de camouflage le referme après le passage d'un personnage venu des dessous par un escalier ou encore sur un tampon. La trappe est, alors, appelée trappe à tampon ou trappe à apparition, puisque le ou les personnages "apparaissent" comme pas magie.

jeudi 9 juin 2011

Dernier spectacle au TNP mardi 14/6

Elèves de 2ndes :
Un dernier spectacle vous attend mardi 14 juin à 20H au T.N.P de Villeurbanne.
GRAAL THEATRE
Durée 1H40

Vous connaissez les aventures de la forêt de Brocéliande, Merlin l'enchanteur, Lancelot du lac, la Reine Guenièvre, la cour du Roi Arthur, la fée Viviane, les Chevaliers de la Table Ronde?
Le directeur du T.N.P. Christian Schiaretti a décidé de redonner vie à ces contes et légendes en les mettant en scène, en plusieurs épisodes. Ce spectacle est donc la 1ère partie d'un cycle qui se poursuivra l'an prochain...

Nous suivrons donc l'acte fondateur de ce qui va être plus tard " la quête du Graal" : un homme, nommé Joseph d'Arimathie, a recueilli dans un vase sacré (le Graal) un peu de sang du Christ. Cette relique, précieusement gardée, sert à l'évangélisation, mais fait l'objet de grandes convoitises... Qu'en est-il donc en terre de Bretagne?

R.V. = 19H40-45 dans le hall du TNP.
Rappel : c'est là où nous avons vu Médée = Mo Gratte-Ciel (ligne A), ou Bus 38/69 arrêt Mairie de Villeurbanne. L'accès au théâtre se fait par la (petite) rue Louis Becker (en travaux )

Si des élèves d'un autre niveau sont intéressés prière de me laisser un message ici ou par sms

Catherine MEFFRE

Annulation des présentations au lycée

URGENT
En raison de ma convocation inopinée, lundi 6 juin, pour des épreuves orales de BTS à faire passer le jour même (!) ainsi que toute la semaine, toutes les présentations qui devaient avoir lieu cette semaine dans la salle polyvalente sont annulées :
-lundi & mardi, Madame Ka (1ères)
-jeudi, La Mastication des morts (2ndes)
-vendredi, Les 7 Jours de Simon Labrosse (Terminales)

Mon départ immédiat ne m'a laissé ni le choix ni le le temps de vous réunir . Je suis désolée que cette année se finisse sur cette note amère : j'aurais aimé que vous puissiez tous montrer vos travaux au lycée, devant vos camarades, même après votre passage au théâtre des Ateliers, et aussi que nous puissions nous dire au revoir, en cette fin d'année scolaire!!!

Merci à vous tous. Je vous souhaite de bonnes vacances. A l'année prochaine pour ceux qui poursuivront l'aventure du théâtre!

Catherine MEFFRE

mercredi 11 mai 2011

Dämonen vu par Pauline J




"Démon" est une piéce de Lars Norén mise en scène par Thomas Ostermeier d'origine allemande. Cette piece nous raconte l'histoire d'un couple d'une quarantaine d'années vivant ensemble depuis 7ans mais ne pouvant plus se supporter. Frank vient de perdre sa mère et attend donc son frère pour l'enterrement mais celui-ci reporte son arrivée. Frank et Katarina décident donc d'inviter leurs voisins, Thomas et Jenna pour diner. Mais ce diner tourne au désastre entre réglement de compte, menaces, violences morales et physiques.

Cette piéce était en allemand ce qui était une sorte de barrière entre comédiens et spectateurs, malgré le surtitrage en haut de la scéne, le fait que ce soit en langue étrangère ne m'a pas particulièrement plut car faire le va-et-vient entre les comédiens et la traduction pouvait ne pas être agréable pour le spectateur car cela fatiguait beaucoup les yeux et on ne pouvait pas profiter plainement du jeu des acteurs. J'ai aussi touvé que certains passages de la pièce étaient trop long. Malgré cela, les décors et la mise en scène était particuliérement réussites car la représentation de l'appartement du jeune couple était trés réaliste et le fait que le plateau tournait nous permettait de voir ce décor sous tous les angles. J'ai aussi beaucoup apprecié la caméra qui nous reflétait sur les murs des gros plan des personnages ce qui nous permettait malgré la distance, de bien voir les comédiens.
L'histoire était assez violante que se soit sur le plan moral que physique, on y voyait une vie de couple trés négative avec des scènes assez choquantes et dure moralement.



Pour conclure: "Démons" est une piéce trés surprenante du point de vue des décors, de la mise en scéne ainsi que de l'histoire. Les comédiens jouaient trés bien leur personnage ce qui parfois pouvait être assez difficile. Mais j'ai aussi trouvé que cette piece était longue et que le fait que celle-ci soit en allemand etait assez perturbant. Je retiendrais un avis trés possitif sur cette piece.

Pauline J. (Seconde)

dimanche 8 mai 2011

Le Dragon d'or et ses personnages... Intrigants! par Manon

La salle, comme avant toutes les pièces de théâtre, est noire. Rien d'inhabituel certes, mais c'est ce qui s'en suivit qui fut bizarre, mystérieux, intrigant!...
En effet, cinq acteurs se présentes sous le feu des projecteurs, disant alors tour à tour "un jeune homme", "une femme", "un homme de plus de 60ans", "une femme de plus de soixante ans", "un homme". Suite à ces 5phrases, on découvre une structure métallique composé de 3différentes plateformes, séparés par des escaliers (que tous les acteurs n'emprunteront pas de la même façon).
Commence alors une scène, puis une autre, n'ayant aucune transition logique l'une avec l'autre.
"Le Dragon d'or" se trouve alors être une pièce très étrange, mélangeant la célèbre fable de la cigale et de la fourmille revisitée par un Roland Schimmelpfennig très inspiré, l'histoire trépidante d'un jeune cuisinier immigré sans papier qui a une rage de dent, un homme venant de se faire quitter par la femme de sa vie et qui se renverse une bouteille de vin ou de bière sur son pantalon, une jeune asiatique qui veut voyager, un(e) épicier(e) dont l'appartement ressemble à un garde manger... En tout, une trentaine de personnages joués par 5acteurs, 2femmes et 3hommes!

Déjà que les différents personnages se coupaient la parole, de façon à ce que le spectateur, qui était à la base venu voir un homme ayant une simple rage de dent, se retrouve dans le même état émotionnel que les caractères: totalement perdu!
Le metteur en scène et l'auteur ont décidés d'y ajouter une difficulté supplémentaire: les acteurs, qu'ils soient hommes ou femmes, jouent les deux sexes, si bien que "l'homme" joue la femme qui a quitté son ami, le "jeune homme" se retrouve cigale se prostituant sans le vouloir et sans même être payé, "la femme" joue l'immigré qui a la rage de dent, la "femme de plus de 60ans" joue une petite fille, le "jeune homme" joue le grand père de cette petite fille, l'"homme de plus de 60ans" joue avec l'"homme" deux hôtesses de l'air, etc...
Vous n'arrivez plus à suivre? Vous êtes désormais les Bienvenus dans l'univers du Dragon d'or!
J'allais oublié... Bravo aux acteurs qui, désormais quand ils iront dans un restaurant Thaï, n'auront plus besoin de lire la carte pour savoir de quoi est composée leur soupe! Chapeau bas!

Très personnellement, j'ai du attendre 1heures 53 approximativement après la fermeture des rideaux pour pouvoir émettre un avis, mais maintenant que presque un mois s'est écoulé, je peux enfin dire... J'ai aimé! Comme quoi! Les choses compliqués peuvent vous clouer au sol, ou vous emporter dans la gencive d'un jeune cuisinier qui vient de se faire arracher une dent, vous noyer dans une mer survolté accompagné du corps d'cuisinier presque sans vie. Une expérience douloureuse pour la tête mais tellement... "kiffante!" si je peux me permettre!


Manon.R (seconde)

mercredi 20 avril 2011

Le dragon d'or par Anaïs

Le dragon d'or est une pièce de théâtre de Roland Schimmelpfenning et mis en scène par Claudia Stavisky, la directrice du célestins.
C'est une intrique fantastique.
Le dragon d'or est le nom d'un restaurant asiatique qui se trouve dans un immeuble. D'ailleurs, dans cette pièce le décor est assez marquant. Pour donné la réelle impression de voir un immeuble, une structure métallique se trouve sur scène, sur plusieurs étages.
Le départ de l'histoire se fait d'une rage de dent d'un cuisiner sans papier. Cinq personnages dans cette pièce jouent différents personnages. Cette pièce apporte vraiment de l'originalité, un homme joue une femme et les didascalies sont dites par les comédiens. J'ai apprécié cette pièce même si le texte et l'histoire sont assez compliqués; surtout qu'avec tous les différents protagonistes on se mélange vite les pinceaux !

Anaïs Conti


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Dämonen ( Démons ) par Carla



"Démons"est une pièce jouée aux Céléstins a Lyon .C'est une pièce de L'auteur suédois Lars Norén mise en scène par Thomas Ostermeier , célèbre metteur en scène allemand .
Cette pièce est donc en Allemand sur titrée français ce qui peut surprendre le spectateur au premier abord mais qui est moins gênant qu'il n'y parait .
Frank et Katarina , couple berlinois d'une quarantaine d'année ne se supportent plus mais ne peuvent se quitter .
Une nuit , ils invitent leurs voisins ,couple du même age parents depuis peu .
Auxdiscussions des deux couples se mêlent les disputes , les règlements de comptes, les angoisses les peurs et les problèmes des quatre personnages , les entraînant dans une folie inquiétante et une totale mise a nu de leurs sentiments .
Malgré la barrière de la langue qui peut être dissuasive "Demons" est une pièce choc et troublante.
Le jeu des acteurs est très impressionnant et puissant de même que la mise en scène.
Un gros coup de coeur pour ses deux points positifs. Le seul défaut majeur étant a mon avis la longueur de certaines scènes.
Une pièce a voir a mon avis qui bouscule autant qu'elle fait réfléchir
Carla .
( seconde )

Dämonen von Lars Noren par Mélie

"Ich mag dich nicht. Aber ich kann ohne dich nicht leben."


Dans cette pièce allemande de Lars Noren, Franz et Katarina, un couple de presque 40 ans, s'aiment, mais ne peuvent plus se supporter. Franz vient de perdre sa mère, et transporte ses cendres dans un sac plastique. Ce soir, ils reçoivent le frère de Franz et sa femme pour l'enterrement qui a lieu demain, mais au dernier moment,
ils ne viennent pas. Le couple décide alors d'inviter leurs voisins du dessous, Jenna et Thomas, un autre couple du même âge mais qui ont des enfants, pour boire un verre. Mais les relations entre les quatre personnages se font de plus en plus ambiguës au rythme des scènes, plus l'alcool imprime les esprits, plus ils sont violents, désespérés, ou excités.

On nous avait présenté "Démons" comme une pièce très choquante et particulièrement traumatisante, mais en réalité, elle était plutôt intéressante et même parfois drôle. La seule chose que je peux lui reprocher, c'est sa longueur. L'action est très longue à se mettre en place, et les invités, c'est à dire le vrai début de la soirée, n'arriv
ent qu'après au moins une heure de pièce. Mais cela dit, j'ai adoré la mise en scène et le décor, tout simplement magnifique et très réaliste. La manière dont l'auteur explore la psychologie des personnages était intéressante, quoi que parfois difficile à suivre et à comprendre. Certaines scènes en particulier valaient vraiment le coup, tant il y avait une tension extrême, comme lorsque que Franz renverse les cendres de sa mère sur Katarina. C'était donc une pièce intéressante, mais parfois longue et ennuyante. Cela dit c'était très différent de ce qu'on peut voir d'habitude au théâtre, et j'ai bien aimé cette originalité.

Mélie.

Le dragon d'or par Cécile

Dans l'ensemble j'ai bien aimé cette pièce car c'était très particulier comme histoire et que la mise en scène et les décors étaient originaux. Cependant il y a plusieurs scènes inutiles, en trop ce qui rend la pièce longue et par moment ennuyante.
Les acteurs étaient très doués car ils incarnaient des personnages de sexes opposés ou d'âges très différents du leur avec aisance, la pièce restait compréhensible et du coup plus attractive par exemple : un homme d'une quarantaine d'année jouait le rôle d'une jeune femme et pour cela il baissait tout simplement son tee-shirt jusqu'aux épaules on voyait donc son torse poilu ce qui était très amusant vu qu'il était censé jouer le rôle d'une jeune femme élégante.
Il y avait aussi des scènes "étranges" même irréalistes car à un moment le jeune chinois parle à sa famille à travers le trou de sa dent !?!
Le texte était particulier car il mélangeait des dialogues avec des extraits de fable de La Fontaine La cigale et la fourmi.
C'était très original et agréable à regarder car toute la scène était en mouvement. En conclusion même si la pièce était spéciale j'ai bien aimé et j'ai passé un bon moment !

Cécile

dimanche 17 avril 2011

"Le Dragon D'or", des + et des - ! par Pauline R

N'ayant pas été voir Médée, je vais raconter mes impressions sur la pièce de théâtre Le Dragon d'Or, écrite par Roland Schimmelpfennig.

J'ai trouvé l'histoire de cette pièce très alambiquée et très mal retranscrite sur scène. Les comédiens étaient trop peu pour que l'on puisse se figurer correctement chaque personnage. Sachant qu'il n'y avait que 5 comédiens pour environ 50 personnages, cela a été très difficile d'assimiler le comédien et ses différents rôles. Pour cela, je n'ai pas vraiment adhéré à cette pièce. De plus, les comédiens disaient en plus de leurs textes, les didascalies de la pièce. Cela a rajouté un peu plus de confusion. C'est dommage car les comédiens me paraissaient très doués et talentueux, et tout ce désordre ne m'a pas permis de profiter de leur prestation.
Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait eu un réel travail, une vraie réflexion sur le choix des décors. Le metteur en scène a su habilement choisir un décor qui correspondait parfaitement à la mise en scène. Les comédiens ont été remarquables pour passer d'un étage à un autre avec souplesse et élégance. Cette immense structure moderne s'est très bien intégrée dans la salle des Célestins. D'ailleurs cet ensemble métallique était vraiment très surprenant par sa taille et par sa mobilité.
D'autres part, les jeux de lumière étaient formidables. Les techniciens et leur projecteur, assis entre deux spectateurs, éclairaient le comédien en train de parler. Cela a beaucoup aidé à la compréhension. Et j'ai trouvé leur travail fantastique car, dès qu'un comédien parlait, ils devaient au même moment, braquer leur projecteur sur lui. Bravo à eux. J'étais à côté de l'un d'entre eux et j'ai vraiment été stupéfaite du peu de temps de réaction qu'il leur fallait pour changer le projecteur de place.
Au final, l'histoire de cette pièce ne m'a pas séduite mais la mise en scène m'a beaucoup plu !
Donc dans cette pièce, il y a des points négatifs et positifs.

Pauline R.

vendredi 15 avril 2011

Médée

Le samedi 3 avril, nous sommes allés au TNP, pour voir "Médée". C'est une pièce écrite par Euripide au Vème siècle. Elle nous raconte l'histoire de Médée, une magicienne orientale, qui utilise sa magie pour venir à bout des obstacles du voyage de Jason, son amoureux, dans sa conquête de la toison d'or. Cependant, nous avons vu la version de Jean Louis Martinelli (metteur en scène), qui voulait donner à la comédie antique un cadre africain. J'ai trouvé que le thème avait bien été respecté : en effet tout les acteurs été africains. J'ai également trouvé que le décors correspondait parfaitement avec le thème : un petit feu, des seaux remplis d'eau, un petit drap qui nous séparait de la maison des personnages... . Par contre il y avait des moments ou j'avais du mal à comprendre la réplique des personnages à causes de leur accent. Mais dans l'ensemble j'ai trouvé la pièce assez bien : il y avait des faits et gestes de certains personnages qui étaient drôle comme lorsque Jason débarquait tout bien habillé avec un petit air comique, par exemple. Je trouve que c'est une belle pièce qui, pendant 1 heure, nous transporte en afrique. A voir en famille ou entre amis !

Mélanie

dimanche 3 avril 2011

Le Dragon d'Or. par Noémie

Le Dragon d'Or est une création français de Roland SCHIMMELPFENNIG.
C'est l'histoire d'un jeune asiatique qui travail avec quatre autre et qui n'a pas de permis de séjour. Son histoire est racontée par l'intermédiaire d'autres petites histoires.
Le jeune garçon a une rage de dent insupportable mais n'ayant pas de papier, il ne peut donc pas aller chez le dentiste. Il est arrivé en France pour chercher sa sœur dont sa famille n'a pas de nouvelle.
Ces collègues vont lui arracher eux-même cette dent, mais par malheure la dent saute et attérie dans la soupe d'une hôtesse de l'aire qui habite au dessus du restaurant et qui la jettera plus tard dans un fleuve.
Non loin de là, une cigale fait tous ce qu'elle peut pour aider une fourmis a ne pas mourir de froid et de faim, cette dernière se prostitue.
Avec le temps, on apprendra que cette personne est enfaite la sœur du jeune asiatique.
Un jeune couple habitant dans le grenier aménagé de l'immeuble de sépare a cause de la tromperie de la Jeune fille envers son petit-ami.
L'épicier d'à coter a son petit business lucratif et insoupçonné qui garde toute sa réserve chez lui.
A la fin, le jeune asiatique est censer mourir en se vidant de son sang.
Finalement il arrivera a retourner chez lui la nage en remontant les courant des années après, sans avoir retrouver sa sœur.

J'ai trouvé cette pièce assez marrante avec l'histoire de la cigale et la fourmis en parallèle. Le décor est très rechercher même si c'est plutôt simple. Différente couleurs projetées en arrière plan, et un structure a plusieurs étage.

Je dis quand même BRAVO à l'acrobate :).

Noémie.

samedi 2 avril 2011

Médée face à Jason

Voici un extrait de Médée (mise en scène J.L. Martinelli) : Jason parti depuis trois jours au palais de Créon est enfin de retour. Son mariage avec la princesse est partout annoncé. Médée tente une dernière fois de le retenir auprès d'elle.


Une Médée africaine, pourquoi?

Ecoutez la comédienne Odile SANKARA, qui joue Médée dans la mise en scène de Jean-Louis Martinelli, expliquer quels échos cette tragédie grecque peut avoir en Afrique, de nos jours.


lundi 21 mars 2011

Résumé de Vaudeville: "La Cagnote" d'Eugene LABICHE

"La Cagnote" est une piéce de Vaudeville écrite pas Eugéne LABICHE en 1864.
Cette piece nous raconte l'histoire d'un groupe de paysans venus découvrir et parcourir Paris avec une certaine cagnotte, gagner mysterieusement. Au restaurant, un serveur les soupsonnent de vol et va porter pleinte au comissariat de police.
Dans notre groupe, nous étions 4: Tom, carla, Mélie et moi et nous avions deux extraits dont un etait pour 6personnes et l'autre pour deux. Malgré le fait que nous n'avions pas compris le texte, le contexte, les personnage et surtout le comique, nous devions arranger le texte aux nombres d'apprenti-comediens et à la modernité de l'époque car il faut dire que certains thermes était inconnus pour nous. Le texte nous déplus fortement, nous avons songer a ne pas le representer devant le lycée jusqu'au jour où Mme Meffre est venu nous annoncéee qu'il n'y aurait pas de representation, ce qui fut un immence soulagement pour nous tous il faut dire !
Puis, aprés une démotivation total du groupe, nous avons décider qu'il serait temps que nous travaillons le texte et que nous le rendions drôle malgré le ridicule mais apres tout, le ridicule ne tue pas ;) Apres avoir tout arranger, bien répéter le texte etc... J'etait stresser de la jouer devant le groupe car je n'arrivait pas a cerner mon personnage qui n'était qu'un ventre répétant toujours la meme phrase. Le jour de l'évaluation, Mme Meffre est venue nous donnez conseil et nous a expliquer quelques suptiliter du texte car apres deux mois passé dessus, nous n'avions toujours pas compris. Le personnage que je devanit interpreter etait en realié un gros rustaud obese et jai trouver vraiment tres dur de jouer ce role ! Donc changement de programme au dernier moment ! Puis, au moment de passer sur scéne, un stress immence m'envahit ! J'en avait la cher de poule ! Puis, une fois installé, je me sentit zen, relaxé et confiente, puis nous nous mîmes a jouer et tout se passa bien. Cette sensation de stress total puis de décontraction d'un coup était assez étrange mais il faut dire que c'etait tres drole aussi.
Enfin ! Le Vaudeville était finit ! Ce fut un soulagement car travailler sur des textes qui ne nous attirent pas et que nous ne comprennons pas était assez déplaisant mais le Vaudeville est une experience a faire car il nous permet de nous adapter a des textes pas forcement de notre époque et donc a chercher les manieres de le rendre comprehensibles aux yeux de tous.

Pauline n°1

jeudi 17 mars 2011

Au spectacle, vendredi, Le Dragon d'Or

Vendredi 18 mars à 20H, nous allons voir
Le Dragon d'Or, pièce contemporaine de Roland Schmmelpfennig (elle a été écrite en 2008), mise en scène par Claudia Stavisky, directrice des Célestins.

C'est l'histoire d'un immeuble et de ses habitants. Au rez-de-chaussée se trouve un restaurant asiatique appelé le Dragon d'Or (d'où le titre), dont un jeune cuisinier clandestin qui souffre d'une intense rage de dents ; mais sans permis de séjour pas de dentiste... Il est à la recherche de sa soeur envoyée en Europe avant lui, qui a disparu. Dans les différents étages de l'immeuble, une dizaine de voisins dont nous allons entendre les destins croisés, mais racontés par seulement cinq acteurs.

Un projet apparemment fou (17 personnages portés par 5 acteurs) , une intrigue foisonnante à partir d'un thème nouveau au théâtre et un peu tabou : l'immigration illégale. Voilà une partie des défis que propose cette pièce.
C.M.




Petit bilan de votre expérience plateau sur le vaudeville


Bravo à toutes celles et ceux qui ont posté un billet sur leur expérience de jeu du vaudeville.

Vous avez tous pris conscience que le vaudeville est un style de comique assez appuyé : on ne peut donc pas le jouer "à moitié", il faut vraiment s' y engager dedans. De plus, le contexte de l'écriture, la langue, les situations proposées par le vaudeville ne sont pas faciles à déchiffrer pour un spectateur ou un apprenti comédien de 2011. Comment rire /faire rire à partir d'un texte du XIXe siècle? Telle est en effet la question, le défi à relever.

Après une première phase de découragement qui a duré plus ou moins longtemps selon les groupes (vous avez essayé de changé de texte, de partenaires, de ne pas jouer du tout etc), il vous a donc fallu passer par une étape de transposition du texte à notre époque pour en comprendre les enjeux. D'où des modernisations que vous évoquez bien dans vos articles et que j'ai validées.

Comme par magie, une fois que ce travail a été fait, une fois levée aussi la pression que j'avais peut-être indument mise d'une présentation devant d'autres classes, vous avez finalement trouvé les textes plus faciles à jouer ; vous avez pu vous "lâcher" et le résultat a été très largement concluant pour la majorité des groupes le jour J!

Quant à l'autonomie du travail en groupes dont vous avez fait l'expérience. J'y suis attachée même si cela a paru difficile à certains, parce que c'est une manière de vous faire prendre des initiatives, et que même les fausses voies sont intéressantes dans un apprentissage. C'est un fait aussi, la taille du groupe (25 élèves) ne permet pas des rencontres avec le professeur à chaque séance. J'ai donc privilégié en priorité le coaching des groupes qui me paraissaient le plus en souci ; ceux dont le texte aussi posait le plus de problèmes. Les autres ont donc fait des essais sans guide, avec les errances déjà évoquées, que vous avez finalement peu ou prou surmontées vaillamment. Encore bravo à tous.

Une autre méthode aurait été possible : le travail d'un groupe sur le plateau pendant que tous les autres groupes sont spectateurs. Je ne l'exclue pas. L'avantage est que le groupe qui travaille sur plateau est vraiment cadré et que tout le monde profite des corrections. L'inconvénient c'est qu'en une heure, seul un groupe ou au maximum deux jouent : les autres restent sur leurs fauteuils de spectateurs. A méditer...

Vous attendez maintenant tous avec impatience le travail sur
La Mastication des Morts, de P. Kerbrat. RV cette semaine pour le début de cette nouvelle aventure...
C.M.

mercredi 16 mars 2011

Notre travail de modernisation du Vaudeville

Le vaudeville est un genre de théâtre qui date du 17ème siècle. C'est une comédie légère et populaire mais un peu trop classique à mon goût. D'ailleurs, à la découverte d'une pièce de ce genre, l'affaire de la Rue Lurcine de Eugéne Labiche, mes camarades Maureen, Noémie et Cécile et moi n'avons pas vraiment compris le contexte de la pièce.. Après l'avoir relu à plusieurs reprises et avec l'aide de notre professeur, nous avons pu le mettre en scène.
Il fallait tout d'abord modernisé ce passage, alors nous avions changé quelques mots afin de le mettre au goût d'aujourd'hui pour que les spectateurs puissent le comprendre. J'ai connu un certain problème en jouant cette pièce, je n'aimais pas du tout mon rôle, et pour pouvoir se mettre bien dans la peau d'un personnage, il faut aimer son personnage. Je devais jouer un homme bourré.. En sachant que j'ai la voix très aigue, il était difficile pour moi de faire ce changement, je ne me sentais pas à l'aise en sachant que nous allions le jouer devant d'autres classes..
Nous avons revu toute la mise en scène de la pièce, et quelque chose n'allait pas du tout, alors la prof nous proposa de changer un peu les rôles afin que je puisse interpréter une fille :). Là, je me suis lâchée et ma difficulté était oublié. Les mots que nous avons changé étaient plus que bien.
En fin de compte, on a pas joué la pièce devant d'autre classe.. donc TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN ! Cette pièce qui était à la base assez classique et ennuyeuse est devenu divertissante et amusante.

Anaïs Conti

Mon appréciation sur la pièce de Vaux-de-Ville

Le texte sur lequel j'ai du travailler en quelques heures de Georges Feydeau, m'avait l'air plutôt simple à interpréter au départ. C'était l'histoire d'une femme mariée, Lucienne, se faisant courtiser par un jeune homme qu'elle repoussait, mais d'un coté, ne voulait pas vraiment le voir partir.
Bref, je le sentais bien. Seulement une fois sur scène pour le répéter devant Mme Meffre, je ne savais pas où me mettre et comment me déplacer sur l'estrade.
La professeur nous a alors conseillé mon camarade et moi pour les déplacements. Elle m'a aussi fait comprendre quelques phrases de mon texte, dont je ne déchiffrais pas le sens.
J'étais alors confiante, mais pas non plus impatiente de passer sur scène,car le texte ne m'avais pas emballé plus que ça.
Seulement, malgré moi-même, quelques problèmes sont intervenus pendant la prestation. Mais J'espère pouvoir me rattraper très prochainement.

Adèle.

Un personnage d'une scene de Vaudeville: Madame Follentin

Pendant les séances de répétition et même pendant l'évaluation le personnage de "Madame Follentin" m'as beaucoup plu car c'est un personnage assez ouvert et qui pour être bien jouer a besoin d'une certaine mise en scène c'est ce qui m'a permis de ne pas trop "m'effacer" d'autant plus que la scène que mes camarades et moi avont jouer est assez marrante car "Gabriel" est amoureux de la fille de "Madame Follentin" nommé "Marthe" , je crois même que c'est le seule rôle de depuis le début de l'année ou je me suis senti le plus a l'aise, les répliques n'étant pas longues je les ai appris assez vite et j'ai pus plus me concentrer sur la mise en scène et comment j'allais jouer mon personnage, malgré cela je ne pense pas avoir bien apprivoiser mon personnage et je pense que j'aurais pus faire mieux, néanmoins ce rôle m'a vraiment donné envie de m'améliorer et de mieux faire pour la prochaine fois. J'espère continuer a faire des pièces de théâtre comique car ce sont les seules que j'aime bien jouer, mais aussi parce qu' elles permettent au gens de rire tout simplement!

Amel

Monologue & Vaudeville par Anastasia

J'ai mal aux dents de Georges Feydeau. Un monologue assez bizarre car il raconte l'histoire d'un homme la veille de son mariage qui veut "profiter de la vie" une dernière fois. Sauf que rien ne se passe comme prévu à cause d'un taxi aux fenêtres ouvertes. Pour que ce soit plus compréhensible, et que je puisse le jouer plus facilement, j'ai modifié et modernisé le monologue. Au final, c'était la même histoire mais ce n'était pas un homme mais une femme, et j'ai changé quelques phrases.
Bon sur scène, c'était la catastrophe ! Pourtant je savais mon texte, et j'avais répété la scène des dizaines de fois. Je pense que cela ne vient pas que du stress, mais aussi du vaudeville. Je n'ai jamais vraiment vu une pièce de vaudeville jouée par des vrai comédiens. Donc je n'avais aucune idées de comment le jouer. Donc je me suis trouvé nulle et j'ai perdu tout mes moyens. En même temps, on est beaucoup d'élève dans l'option théâtre et Madame Meffre ne peut pas consacrer trop temps pour chaque élève. Donc mes impressions sur le vaudeville sont très négative. En plus d'avoir un comique lourd, les pièces de vaudeville ne sont pas du tout moderne donc ça nous plait pas forcément. Si j'avais su avant ce qu'était la vaudeville, j'aurai travaillé avec d'autre élève. Cela m'aurait permis de mieux m'en sortir..
Donc j'attends avec impatiente de jouer les textes de la Mastication des morts !
Anastasia

L'affaire de la rue Lourcine

Nous avons travaillé à quate sur une pièce de Eugène Labiche "L'affaire de la rue Lourcine". Nous n'étions pas très enthousiaste à l'idée de passer devant les autres élèves car notre pièce n'était pas très amusante ou même compréhensible si nous ne l'avions pas transformée un peu. Après l'avoir un peu "modernisée", elle était bien mieux et plus compréhensible pour les autres. On a rajouté un peu plus d'animation: une danse et unchant donc c'était, je pense, plus agréable à regarder pour le public. Au début, ce n'était pas très agréable à jouer car le Vaudeville est un comique lourd et ridicule. Donc pour ne pas paraître ridicule, il faut le jouer à fond ou ne rien faire mais ne pas se positionner entre les deux. Notre pièce n'était pas géniale, cela parlait (après avoir transformé la pièce) de deux copines qui sont sorties la veille et ne se rappellent plus de ce qu'elles ont fait mais grâce à la cousine d'une des deux copines on découvre qu'elles étaient dans un lieu pas fréquentable. Je ne sais pas si la pièce a plu mais pour moi je n'ai pas vraiment apprécié de jouer ça. Ce n'est pas instructif ou même intéressant bref je n'ai pas aimé.

Cécile

mardi 15 mars 2011

Mes impressions sur le Vaudeville par Pauline R

Le jour où Mme Meffre nous a donné à chacun nos textes, je ne savais pas encore ce qu'était le vaudeville. Ce fut au bout de plusieurs relectures que j'ai compris que c'était un comique lourd, burlesque et grotesque.
Les premières semaines, il faut le dire, je n'était pas ravie de travailler cette scène que je ne comprenais qu'à moitié. Avec Manon, nous sommes allées voir Mme Meffre si un changement de scène était envisageable. Et elle nous a proposé une autre pièce, "Le Dindon" de Georges Feydeau. Cette pièce ne m'a pas non plus "emballé", mais j'ai vite compris toutes les subtilités de la scène. Et après des reformulassions personnelles, la pièce nous a semblé plus intéressante.
Au bout de quelques séances, les idées ont commencés à se mettre en place et nous étions de plus en plus confiantes pour le jour de la représentation. Mais, nous avions encore beaucoup de problèmes à régler ... Et grâce aux autres groupes et à Mme Meffre, nous commencions à avoir une vraie mise en scène. Et cette élan de solidarité m'a beaucoup plus lors de ce dernier mois. J'ai trouvé le fait, que des personnes qui n'étaient pas impliquées dans notre travail, nous aident quand même, génial. Et ce fut vraiment à ce moment là que Manon et moi, nous nous sommes mises à croire en notre pièce et à lui trouver des points positifs.
Le jour de la représentation, j'étais assez fière de présenter cette pièce. Et même si le vaudeville n'est pas mon style de théâtre préféré, j'ai finalement apprécié d'apprendre cette pièce.
Maintenant, j'attends avec impatience de jouer mes textes sur "La Mastication des Morts" ... En espérant que le résultat soit au niveau de mes attentes ... :)
Pauline R.

dimanche 13 mars 2011

Manon et Pauline jouant leur Vaudeville.

L'affaire de la rue Lourcine de Eugène LABICHE

Nous avons travailler sur ce texte à quatre. C'était au départ un texte assez ennuyeux que nous n'avions absolument pas envie de travailler.L'histoire était qu'une femme surprenait son mari et un ami en train de se laver les mains complètement ivres qui essayaient de se rappeler où ils avaient passé la nuit tandis que le cousin les couvrait pour ne pas que la femme ne se mette dans une colère noire. Nous ne savions au départ pas comment mettre en scène cet extrait, nous l'avons au fur et a mesure modernisé et modifié afin que les spectateurs puissent comprendre la scène. Heureusement que nous avons eu le droit de changer des répliques et faire pratiquement la totalité de la mise en scène, cela nous a permis de faire un travail globalement autonome, ce qui était très bénéfique pour nous afin d'apprendre à se débrouiller seul et faire un travail d'équipe. Nous nous sommes tout au long de l'étude de cette scène bien entendu et nous avons pu chacune d'entre nous proposer des idées et mettre une petite touche personnelle à la scène.
Je pense que nous nous amuserons beaucoup sur les prochains textes à étudier puisque le Vaudeville était tout de même un style très Lourd.
Maureen

prestation théâtrale de la dernière séance avant les vacances

A l'attention de la seconde et de Mme Meffre
Je ne suis pas très fier de ma prestation sur la scène du "mini théâtre" a Lacassagne.
Pour des raisons particulières et tortueuses je ne connaissais pas mon texte, mais j'ai tout de même essayé de l'apprendre quelques heures avant la représentation (ce qui m'était assez difficile).
Je souhaiterai tout de même m'excuser auprès de l'ensemble de la classe et de Mme Meffre en particulier . . .


Ma dernière séance a été une sacrée expérience pour moi, avant de passer sur scène le texte était plus ou moins appris, les déplacement avait été étudier, vu et revue sur conseille de Mme Meffre. Mais lors du passage devant la classe, ma camarade et moi même avons stresser, et étions donc obliger de regarder nos textes, de nous souffler les réponses et avons complètement perdu le sens du déplacement, errant sur scène tout en bégayant.
Malgré toute ces difficultés qui a mon avis anéantiront ma note, j'ai trouvé la pièce intéressante, le personnage que j'adoptais me ressemblais beaucoup et les phrases prononcées par Pontagnac était déjà mienne mais dans un langage plus courant.


R.Bencherifa

mercredi 9 mars 2011

Résumé du travail sur La cagnotte d'Eugène Labiche

Dans le cadre du programme de théâtre en seconde, nous devions jouer une pièce de vaudeville. Dans notre petit groupe composé par Pauline Jullian, Carla Leis, Mélie Perrin et Tom Blanchet, annonçons tout de suite la couleur, le travail sur le vaudeville fut... laborieux.

Nous devions tout d'abord à la base travailler sur un texte de Feydeau il me semble, qui était à mon goût bien plus drôle à jouer et à représenter, mais il ne pouvait se faire qu'à deux personnes. Alors on a hérité de deux extraits de La Cagnotte d'Eugène Labiche. Cette pièce raconte comment un groupe de paysans viennent à Paris dépenser l'argent - la cagnotte - qu'ils ont gagné au jeu. Les personnages se retrouvent hélas vite confrontés à la police, les accusant de vol.
Le gros problème avec lequel on s'est heurté, c'est qu'en jouant ces petits extraits, on a pensé que le spectateur serait perdu et ne comprendrait pas du tout le contexte, les personnages... Je trouve par ailleurs que c'est le cas dans beaucoup de pièces, surtout de vaudeville, on se retrouve vite perdu lorsqu'on nous en présente qu'un extrait ou deux extraits. Par ailleurs, le texte ne nous plaisait pas. On le trouvait par dessus le marché avec un langage assez difficile (bon, XIXème siècle quoi...) et vraiment pas du tout amusant, avec rien de drôle. Or il est très difficile de travailler sur un texte qui ne nous plaît pas. En plus, on avait une pression folle de devoir représenter ça devant un public, on était paniqué, si bien qu'on rendait le texte encore plus morose. J'avoue aussi que dans un groupe de 25, nous étions en complète autonomie, donc nous n'avions eu presque aucuns conseils, ni pour nous expliquer le texte, ni pour nous aider à jouer. Et malgré mes efforts, mon groupe était triste, hésitant, et pas motivé, du tout, du tout, du tout. Pourtant Carla et moi avions décidé de prendre les choses en main, de modifier le texte, de le moderniser, de rajouter des accessoires, des idées de mise en scène, pour rendre l'affaire plus amusante, et surtout plus moderne. Ainsi dans une scène au commissariat, nous avons décidé que les paroles de l'homme qui donnait sa déposition étaient jouées en direct derrière lui, comme si c'était le reflet de sa pensée. Mais rien y faisait, la mauvaise humeur ambiante restait présente, et très très lourde.
Et puis un beau jour, le saut de joie. Mme Meffre nous annonce qu'on ne fera aucune représentation des vaudevilles. Certes tous ne s'en réjouirent pas, mais pour nous, ce fut un vrai soulagement ! Adieu pression, morosité, stress et angoisse ! Un peu comme par magie, le texte nous sourit. Bon, il était toujours pas très drôle, mais on était détendu, on riait. Et puis il y a eu des dizaines de rebondissement, et de changements à la dernière séance. On comprenait le vrai sens de notre texte 10 min avant de passer sur scène, et puis on décidait de supprimer complètement un personnage sur un coup de tête à la dernière minute. Mais bon, le travail devenait, après de longues séances difficiles, enfin amusant. Mon groupe s'était remotivé. Et c'était plus facile de travailler ! Même si le souvenir de cette séquence sur les vaudevilles n'était pas très agréable, elle s'est bien terminée, et maintenant nous avons vraiment hâte de passer à la suite, sur les textes de La mastication des morts :)

Mélie.

dimanche 6 mars 2011

Wanted pictures of you...

RAPPEL / Pour vos articles sur les vaudevilles, vous pouvez à loisir insérer des photos de répétitions ou du jeu plateau en les plaçant dans l'article ou dans l'album de photos du blog...
A bientôt !
C.M.

vendredi 4 mars 2011

L'affaire de la rue Lourcine de E. LABICHE.

Eugène LABICHE a écrit une pièce "L'affaire de la rue Lourcine", c'est une scène de cette pièce que j'ai jouée avec Maureen, Cécile et Anaïs.
Cette scène raconte le lendemain d'une sortie entre Lenglumé et Mistingue qui ne se souvienne absolument de rien. Par hasard, le cousin de Lenglumé ,qui vient pour récupérer son parapluie que se dernier ne lui a toujours pas rendu, va les aider pour ne pas que la Femme de Lenglumé se rende compte de quoi que se soit.

C'est en changeant les personnages de cette scène que nous avons réussi a l'adapter et a la jouer avec une grande réussite. Cette une pièce qui reste cependant intrigante et très amusante a jouer.

Lors de la petite représentation,devant les camarades, le stress a pris le dessus.. Nous avons du la recommencer, mais ensuite j'ai réussi a le contrôler.
Cette représentation n'était pas comme les autres, où l'on avait toujours le texte, c'était différents et beaucoup plus amusant.

Noémie.

dimanche 27 février 2011

"Le Dindon"

"Le Dindon" est le nom d'une pièce de théâtre écrite par FEYDEAU, célèbre auteur de vaudeville.
Dans l'extrait que Pauline R et moi-même avons joué, l'employé de maison, nommé à la base Justin mais rebaptisée Justine (puisque nous sommes deux filles), "découvre" la liaison qu'a son employeur avec une certaine personne.
10H du matin, et son patron dort encore. Etrange... Justine découvre des habits appartenant visiblement à une femme autre que celle qui l'emploie, et va tenter d'en savoir plus, sans éveiller les soupçons que pourraient avoir ses employeurs. Il faut savoir que cette employé est très curieuse, et aime être au courant des histoires des autres avant eux... Norine, l'employeur, jouée par Pauline, est une bourgeoise un peu rétro, qui n'est pas très agréable à regarder comme le dit Justine et qui a de drôles de façons de parler. Justine ne l'apprécie pas beaucoup, et le fait sentir par quelques réflexions.

Je dois bien avouer qu'au début, j'étais plutôt réticente à l'idée de passer devant plusieurs personnes avec ce texte qui ne plaisait pas beaucoup mais étrangement, la séance précédent le passage sur scène, mon texte m'a plu... Je ne sais absolument pas pourquoi, mais j'ai vraiment apprécier de jouer cette scène devant mes amis et avec une très bonne amie. Je ne pense pas que jouer avec une autre personne qu'elle m'aurait mise en aussi bonne confiance...
Je ne sais pas exactement ce que les autres ont pensé de nous, mais j'ai vraiment apprécié cet instant, si, évidemment, on met de coté les genoux qui tremblent, la voix qui déraille, et tout ces petits malheurs...
Finalement, je pense que j'aurais bien aimer jouer cette scène devant plus de personne...

Hâte de jouer la mastication des morts maintenant que ma confiance est plus élevée!
Manon.

jeudi 24 février 2011

Slava'snow show par Rayan


Si vous voulez passer un moment inoubliable, allez donc rencontrer le spectacle Slava'snow show. Tout en restant confortablement assis dans votre fauteuil, vous subirez une tempête de neige, un brouillard digne de Jack London, sur des fonds musicaux envoûtants...


Le clown Slava, en quelques gestes, nous narre ses rêves et cauchemars de sa jeunesse, les difficultés, les joies Brillamment secondé par trois accolytes, vous serez surpris, enjoué, vous rirez, vous serez même émus parfois. Sans en dire plus, je peux vous garantir que vous y participerez constamment. Et si vous avez de la chance, le clown Slava lui-même viendra peut-être s'asseoir à vos côtés ou vous marcher dessus...


Un magnifique spectacle a la fois drôles, envoûtants et intrigants.
Tout simplement enfantin et "sheakspirien".





R.Bencherifa

mercredi 23 février 2011

Grammaire des mammiféres par Anaïs


Grammaires des mammifères est une pièce de William Pellier et mis en scène par Thierry Borderau. Aux ATELIERS.
Ce spectacle est tout d'abord vif et provocant. Les comédiens jouent avec nous et veulent nous faire découvrir notre espaces privés, nos intimités..
Ce n'est pas une pièce banal. En effet les comédiens n'ont pas de rôles à jouer, de prénoms et de caractères nouveaux . Ils mettent en scène leurs personnages à eux, ce qu'ils sont dans la vie de tous les jours. Ils jouent avec leurs prénoms et noms, et ils sont même à raconter un propre souvenir qu'ils ont vraiment vécu. Cela nous permet d'y croire encore plus !
Les scènes apparaissent surprenantes et nous mettent parfois mal à l'aise, mais elles nous font bien rire. Les textes de la pièce sont vrais, ils nous font ouvrir les yeux sur certaines choses comme notre avenir, notre sexualité etc... Des sujets vraiment tabous sont mis en scène mais les comédiens amènent de l'humour à ces scènes ..
Cette pièce pourrait être choquante pour certaines personnes mais elle fait vraiment ouvrir les yeux.
Les acteurs sont impressionnants et connaissent vraiment ce qu'ils racontent.
En conclusion, allez voir cette pièce si vous voulez découvrir toute la grammaire des mammifères.

CONTI Anaïs

dimanche 13 février 2011

Voyage au pays de Slava par Lyna


Cela faisait déjà plus d'une semaine que la tête du clown russe Slava Polunin était affiché dans les rues de Lyon.
"Un opéra clownesque inoubliable".
Apparemment ce n'était pas le coup d'essai de ce spectacle, la troupe avait fait depuis 15 ans le tour du monde pour faire sa représentation.
On nous promettait des lancés de ballons, des batailles de boules de neige, des bulles... Bref, de la magie.
Avec toutes ces idées en tête je me rendais au théâtre des Célestins avec des questions, des doutes. Ce spectacle qu'on pouvait voir pour son anniversaire de 6 ans ne serait il pas un peu trop enfantin?
Et bien non, finalement on se prend plutôt bien aux jeux du clown, on oublie le froid ambiant... La surprise était la... Les questions aussi... Comment faisait il pour faire jouer un porte manteau ?
La scène du téléphone, où on pouvait y déceler plusieurs langues, l'imagination travaille pour essayer de trouver ce qu'ils pouvaient se dire. Cette scène est de loin ma préférée.
Et puis d'un coup on est aveuglé par de la lumière.
Des énormes ballons on été jeté sur nous, le public faisait lui aussi parti du spectacle.
Les couleurs orange, bleu, jaune, rouge s'étaient rependu dans la salle du théâtre des Célestins, c'est du moins inattendu. Quand on nous dit "Jeu de ballons" je m'imaginais à tout sauf à ça.
Les gens qui étaient proche des bords se prenait au jeu de les renvoyer.
Le réflexe était de prendre des photos.
En résumé ce spectacle tenait ses promesses.
Une représentation de clown dans un théâtre agencé comme celui des Célestins c'est plutôt surprenant, et c'est sûrement ça aussi qui donnait cet effet feutré, avec le coton, les couleurs la musique ...
Cet "Opéra clownesque inoubliable" prenait la forme d'une évasion magique de 1h45.



L.Meddoun


samedi 29 janvier 2011

Macbeth, le projet d'Eric Massé

DEBUT FEVRIER 2011. CALENDRIER DES SPECTACLES

  • Jeudi 2/2, 20H, Célestins : Macbeth, de Shakespeare, mise en scène Eric Massé. Durée : 2H50 sans entracte.
Sorcières sur la lande déserte, assassinat, hallucinations : Comment un couple uni par la passion et par le crime passe de la normalité à la folie...
Le texte est en français (trad. Dorothée Zumstein) ; des passages sont slamés par Xtatik.
Classes concernées : 1ères + 2ndes volontaires +Term concernés par leur dossier.

  • Vendredi 3/2, 20H, TNP (M° Gratte-ciel) : Yvonne, princesse de Bourgogne, de Witold Gombrowicz (auteur polonais). Durée : 2H.
Comédie cruelle. Une sorte de conte de fées à l'envers. Dans un royaume où règne l'ennui, le prince Philippe rencontre une fille sans charme et sans attrait : Yvonne est empotée, apathique, mollassonne, anémique, timide, ennuyeuse. "Un abominable laideron", "une repoussante limace". Dès le premier regard, le prince la trouve insupportable, mais en même temps il ne supporte pas de se voir contraindre à la détester. Pourquoi devrait-il se soumettre aux lois de la nature qui commandent aux jeunes gens de n'aimer que des jeunes filles séduisantes? Il décide donc de l'épouser. Mais ce défi va provoquer le tollé général de la Cour et la crise ne pourra se résoudre que dans le sang...
Interrogation sur qu'est-ce que la normalité? que signifie être soi-même?
Public concerné : Terminales.

mercredi 5 janvier 2011

JANVIER 2011 - CALENDRIER DES SPECTACLES

En ce début d'année 2011, voici nos prochains rendez-vous spectacles :
  • jeudi 13/1 et vendredi 14/1 : Grammaire des mammifères, William PELLIER. Ateliers. 20H. Durée : 1H50. 2ndes. 13 places +12 places (me voir pour vous inscrire sur le jour que vous préférez).
Un texte contemporain, très surprenant, qui se propose de nous observer, nous les humains, comme dans un "documentaire animalier" : nos comportements alimentaires, notre sexualité, nos parades et rivalités amoureuses, notre rapport à l'argent, au pouvoir, à la solitude...
  • vendredi 14/1 : les Acteurs de bonne foi, MARIVAUX. Célestins, 20H. 1ère (12 places) +Term (13 places)
Dans la ligne de mire de notre réflexion sur la mise en abyme au théâtre, cette comédie en un acte de Marivaux met aux prises une troupe de comédiens amateurs en pleine répétition qui ne distinguent pas leur vie du rôle qu'on leur a confié. La pièce étant jouée à l'occasion d'un mariage, on aura aussi un aperçu des conflits de classes du XVIIIe siècle.
  • vendredi 21/1 : Qui a peur de Virginia Woolf?, E. ALBEE, Célestins, 20H.Durée : 2H. Terminales
Au retour d'une soirée bien arrosée, Martha et George ("vieux couple", 20 ans d'âge) se déchirent devant leurs invités, un jeune couple qu'ils connaissent à peine. Un grand déballage en direct qui remet en question tous leurs choix de vie, et place le spectateur malgré lui en position de voyeur ...

L' élève du denier rang

Cette pièce est mis en scène par Juan Mayorga et Jorge Lavelli

Un professeur de lettre corrige avec les copies indigente de ses élève.UN seul d' entre eux attire son attention. La rédaction du discret" garçon du dernier rang" rend compte d' une surprenante intrusion voyeurisme dans la vie de familiale d' un camarade de classe qu'il manipule. Suite à cela une relation particulière va naitre entre les deux personnages.
Au file du temps, chaque rédaction reçus par le professeur sera une suite à suspens. Jusqu'au jour où l' élève va trop loin et s' immisce dans la vie de son professeur...
J'ai beaucoup aimer cette pièce dont le thème principal est l' école et le travail, on aperçois une nette évolution du personnage principale qui murit au fils du temps celui-ci prend de l' assurance mais cette histoire lui fait aussi perdre la tête.
Mathias et Amel

Le Prix Martin

Le Prix Martin mis en scène par Eugene Labiche et Brunon Boëlin

Dans l'univers bourgeois du 19e siècle, on retrouve l' inévitable valse folle d' un trio infernal: le mari, l' amant, la femme.
Un homme va apprendre à ses dépend la tromperie de sa femme et de son jeune ami qu'il considère comme son fils.
Mais voilà que le jour même son cousin venu d' Amérique intervient dans son "histoire farfelu" et va tous faire pour aider son cousin a tuer son prétend : une affaire arrangeante puisque lui aussi est amoureux de la femme de son cousin
Critique : Quand j' ai entendu le titre de la pièce je me suis dit " Certes c'est du vaudeville mais avec un titre pareil ce sera un peu raffiné
Quel erreu: J' y est trouvé un jeux burlesque trop souvent répétitif, des jeux en apartés trop souvent inutiles voir non appropriés. Je ne dirai pas que cette piece n'a pas d'interêt mais quel ennuie!

Mathias

Slava's Snowshow

Jeudi 16 Décembre, je suis allée aux théâtres des Célestins pour voir le spectacle : "Slava's Snowshow". J'appréhendais beaucoup de voir ce spectacle, car les autres pièces ne m'avaient pas vraiment plu. De plus, Mme Meffre nous avait dis que ce spectacle était russe et que par conséquent, il ne serait pas joué en français. A ce moment là, je me suis dis que ce spectacle dont on m'avait tant fait l'éloge, allait être un "mauvais moment" à passer. De plus, je ne suis pas une adepte des clowns. Je suis donc partie voir ce spectacle avec un peu d’appréhension et de scepticisme.
En sortant de la salle, toutes les craintes que j'avais eu à propos de ce spectacle étaient balayées !
C'était étonnant. Je suis passée par tellement d'émotions en 1h45 de show que je n'arriverais pas à tout citer, l’excitation, le rire, l'émerveillement, l'euphorie ... Un rien me faisait rire ou pleurer. Et tout cela grâce - pour ma part - à la relation que mettaient les acteurs avec leur public. Il nous faisait participer à ce spectacle et c'est sans doute cela que j'ai le plus apprécié; Le lâcher de ballon, la fausse toile d'araignée, les confettis qui se déversent dans la salle, les acteurs qui s'amusent avec des personnes assisent dans l'orchestre et les intégrant dans les différents numéros... Tout cela m'a vraiment plu. Se servir du public est pour moi une idée ingénieuse pour que personne ne s'ennuie. Et c'est pour vous dire, je n'ai jamais regardé ma montre durant toute la représentation, ce qui tient du miracle. L'entracte a aussi été un pur moment de plaisir et de partage entre les acteurs et le public. Les clowns sont venus nous assiéger en nous aspergeant d'eau, de confettis, en "massant" des enfants, en s'amusant à déshabiller des personnes dans la salle, en faisant des batailles de confettis avec des spectateurs, en jetant par le balcon des vêtements appartenant au public, en portant des gens de la salle sur la scène et en jouant avec eux à "trape-trape". Je ferais qu'une seule remarque négative, la même que l'une de mes camarades - Mélie -, la salle des Célestins n'était pas adaptée à ce genre de spectacles car ni les balcons, ni le paradis n'ont pu réellement participer aux différents évènements. Mais en tout cas, c'était jolie à voir.



Le fait que ce spectacle fut un réel coup de coeur pour moi ne se résume pas qu'à la relation entretenue entre le public et les acteurs. Il y avait aussi le fait que ce spectacle n'est pas ce qu'on pourrait appeler un classique en III actes. Des numéros s'enchaînent n'ayant aucun rapport les uns envers les autres : et c'est cette nouveauté que j'ai adoré. C'était comme pleins de petites scènes qui nous laissaient imaginer l'histoire qui avaient pu les amener jusque là.
Au tout début de l'article, je vous ai parlé d'une petite appréhension que j'avais eu, le fait qu'il n'y ai aucune parole. Mme Meffre avait tenté de nous rassurer en nous disant que ce spectacle avait fait plus de 4000 représentations et que les acteurs étaient habitués à franchir l'obstacle de la langue. D'ailleurs je tire mon chapeau aux acteurs, leurs différents mimes étaient parfait, de même pour leurs gestes. Tout était parfaitement limpide.
Vous avez surement du comprendre que ce spectacle m'a énormément plu. A un tel point, que j'ai redemandé à ma mère des places pour le faire découvrir à ma famille, mais quand j'ai appris qu'il serait diffusé sur Arte le 31 décembre, nous avons préféré le regarder à la télé - malheureusement, je ne l'ai finalement pas revu à la télé-. Je conseillerais donc ce spectacle car il m'a permis pendant 1h45 de retrouver une âme d'enfant.

Pauline R.


Compte rendu du Slava's snowshow..



Ce spectacle m'a fait découvrir les clowns. Je connaissais les clowns seulement dans les cirques, et ils me faisaient plus peur qu'autre chose. Là c'est différent, les clowns sont fascinants avec toutes leurs couleurs flashies. Ils sont vraiment drôles, et ce n'est pas l'humour lourd des cirques. Car dans les cirques, on devine très bien ce qu'il va se passer car c'est toujours la même chose. Ici c'est un humour plus "moderne" et inattendu, on prend plus de plaisir à rire.
Ce n'est pas un spectacle comme les autres. Ce n'est pas l'habituelle pièce de théâtre qu'on voit dans les livres. Tout est démesuré. On est dans un autre monde. On bascule dans un monde qui rappelle les cours de récréations de primaires. Des ballons gigantesques envahissent la salle, des tonnes de neige , une (sorte d') araignée géante et sa toile.
Slava's snowshow est mis en scène par Slava Poluni, un clown russe. La troupe ne parle pas français, donc le spectacle est muet. Mais il n'y a pas besoin de paroles, de plus, la musique va très bien avec l'ambiance "enfance et compte de fée". Je pense que vous l'avez compris, ce spectacle m'a bien plus qu'émerveillée !
Anastasia


PS: je voudrais faire par de mon mécontentement envers les places que nous avons reçues Manon, Pauline R. et moi. Nous sommes arrivées les premières pour prendre nos places et nous sommes les seules à se retrouver au poulailler..Bref.

Slava's Snowshow



Le Slava's Snownshow est est un spectacle ayant déjà été joué dans le monde entier .
Nous avons eu l’occasion de le voir en décembre dernier au théâtre des Celestins de Lyon .
Ce Show a été imaginé et mis en scène par le célèbre clown russe Slava Polunin qui y joue le rôle principal .
Accompagné de sa bande de Clowns , il nous offre un show spectaculaire a la fois émouvant , joyeux , énergique , doux et merveilleux qui nous transporte dans un autre monde et nous fait complètement oublier tout le reste .
J'ai réellement été séduite par ce Spectacle qui nous fait ressentir une multitude d’émotions, on passe du rire au larmes , on retombe en enfance et on ne pense a rien d'autre . La bande son est particulièrement importante dans ce spectacle muet , en effet la musique est très présente et variée . On passe d'une musique a une autre , d'une scène a une autre ,et ainsi d'une émotion a une autre avec une facilité impressionnante . Le Slava's Snowshow sollicite tous nos sens . La relation avec le public est forte et on se prend très facilement au jeu aussi bien par la
tempête de neige que par la toile d’araignée , les ballons les confettis et bien sur la "fausse entracte " durant laquelle les clown viennent parmi le public et transforme le théâtre en un véritable cirque merveilleux .
Vous l'avez compris , il est difficile de ne pas être emporté dans le monde merveilleux du Slava's Snowshow . Et après l'avoir vu , le plus dur est surement de quitter la salle et ces clowns qui nous on fait vivre un moment rare et inoubliable .
Carla

Slava's Snowshow

Le Jeudi 16 décembre j'ai assisté au plus beau spectacle que j'ai jamais vu. Slava's Snowshow est un spectacle surprenant , plein de poésie et émouvant .
On se laisse complétement transporter dans un univers féérique où on oublie tout.
Une scène m'a particulièrement émut celle où le clown est seul sur scène et fait ses adieux sur un quai de gare . Avec seulement un manteau suspendu à un porte-manteau et un chapeau, il joue deux personnages en glissant simplement son bras dans une des manches. On voit un couple enlacé se disant au revoir et l'émotion nous gagne, on y croit vraiment.
A la fin du spectacle, des ballons de toutes tailles envahissent le théâtre des Célestins et le public , petits et grands, s'amusent.
Ce que j'ai également beaucoup aimé c'est la neige lancée dans le public qui crée une atmosphère douce et réconfortante.
A la fin du spectacle, on avait du mal à quitter la salle. On voulait rester dans cet univers.
En sortant du théâtre la neige tombait ce qui nous permettait de rester dans ce rêve.


Cécile

une bande son qui nous fait rajeunir...

Alors voilà, jeudi 16 décembre, représentation du spectacle "Slava Snowshow" au théâtre des Célestins.

Contrairement à ce qu'on pourrait attendre, je vais parler de la bande sonore de ce magnifique spectacle, car oui, la bande sonore fait partie d'un spectacle, et ce sont souvent les meilleurs spectacles qui ont les meilleurs bandes sons. celle ci collait parfaitement avec le le thème! grâce à elle, on a fait un voyage... Retour dans le passé, 10ans. On avait 4 ou 5 ans. Musiques de fête foraine, ou encore La petite fille de la Mer, de Vangelis (voir lien suivant: http://www.youtube.com/watch?v=QZ5IMn80oRU&feature=related sur youtube) pour les instants triste du spectacle. Pendant l'entracte, entracte très joyeux, on a pu reconnaître du Blues Brothers.

Je tiens à signaler que Slava's Snoshow a été retransmis sur arte le 31 décembre, à 20h35.


01. 16. 17. 62. 63.