samedi 10 décembre 2011

Ruy Blas au TNP par Mélie

C'est l'évènement, c'est le grand spectacle d'ouverture d'un tnp tout beau et tout frais, et la ville entière s'est déplacé pour le voir. Y compris moi, traînée un peu à contre cœur. Mais bon, résumons !
C'est une pièce écrite par Victor Hugo au XIXème siècle, racontant l'histoire de Ruy Blas, un laquais amoureux de sa reine. Manipulé par le roi, qui cherche à se venger de cette reine qui l'a rejeté de la cour parce que ce coquin a eu une aventure avec une servante, il fait passer Ruy Blas pour son cousin Don Cesar, un noble, et lui donne une porte ouverte pour s'approcher de la reine et la séduire. Naïf, le jeune Ruy Blas ne voit pas qu'il est manipulé, et la reine et lui tombent follement amoureux, tandis qu'au sein de la cour, son intelligence lui permet de gravir les échelons du pouvoir. Mais hélas, le piège du roi se referme sur Ruy Blas et la reine, et la pièce se conclue très joyeusement par un meurtre et un suicide.

Cette pièce devait beaucoup à ses acteurs , tous très justes et à l'aise, surtout Ruy Blas, parfaitement naïf et amoureux, et le génial Don Cesar, la touche comique de la pièce. Le texte de Hugo est quant à lui parfois un peu dur à supporter, et dur à comprendre. La pièce est aussi inégalement coupée en deux, la première partie
avant l'entracte était beaucoup trop longue ! Je crois bien que j'ai failli m’endormir. Je déplore aussi que pour le dénouement, la scène était trop grande, et la mise en scène voulait qu'il y ait une trop grande distance entre Ruy Blas et la reine, pas assez intime, alors que c'est dans ce dernier acte que tout leur amour, leur passion et leur haine fusent ! Le décor était parfait pour tout ce qui se passait dans le palais, mais à mon avis peu adapté au dernier acte dans la petite maison de Ruy Blas.
Mais malgré ces points négatifs, Ruy Blas reste une pièce impressionnante, et je tire mon chapeau à tous les acteurs !

Mélie.

vendredi 9 décembre 2011

Exposition de masques au TNP


Le TNP accueille jusqu'à fin décembre une étonnante collection de masques de théâtre du monde (surtout orientaux) rassemblés par Erhardt Stiefel, long collaborateur du Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine.
Je donne RV au groupe de Secondes jeudi 15 decembre prochain à 15H pour une visite commentée de cette exposition.
C.M.



Ci-contre, un masque Nuo d'origine chinoise

Voyageurs Immobiles par Noémie

Voyageurs Immobiles..

Philippe Genty et Mary Underwood ont crée cette pièce dans le but de nous divertir et que l'on puisse à notre tour voyager..
D'une boite en carton sort des bras, des pieds, des corps a reconstruire. Huit corps vont être crées et partirons ensemble visiter le "monde".
Surgit un océan de plastique qui se déchaîne puis un désert de papier s'éparpillant et enfin des bébés en plastique parachutés envahissant la scène.
Les huit passagers marchent longuement et rencontre différent obstacle "extraordinaire" et "humoristique".
Cette pièce était de loin aussi drôle que Slava's Snowshow mais elle nous emportait dans ce monde extraordinaire et nous le faisait visiter.
La mise en scène: le décor, les sons, les lumières ont joué un rôle très important pour nous émouvoir et nous sensibiliser.

Noémie Buathier.

vendredi 2 décembre 2011

Voyageurs Immobiles Charlotte et Fadoua

"Voyageurs immobiles" est avant tout du théâtre visuel. En effet le mélange des mondes oniriques, rieurs, voire même inquiétants a pu séduire certains spectateurs, ou tout simplement les laisser perplexes.
Tout d'abord séduisant par son côté rêveur, magique et léger, cette pièce nous entraine avec elle, en nous faisant voyager avec les comédiens.
Imaginez-vous naufragé avec pour seule attache une boîte en carton, ballotée par les vagues, ou bien dans les nuages, entouré d'anges et de contrôleurs, ou encore dans un désert à décapiter des poupée-bébés, avec en musique de fond ABBA (money, money, money) qui dérive sur une scène illustrant les marchés boursiers. Justement en parlant de poupée-bébés, on les retrouve dans des boîtes en cartons flottantes, puis envahissant la scène, parachutés. Par ailleurs, on retrouve les voyageurs dans un désert de papier kraft courant avec une marionnette au ralentis.

Étrange non ?


Charlotte Goger & Fadoua Qachri

Les Bonnes de Jean genet

(Spectacle du 01/12/2011 au TNP)

Que dire de ce spectacle pour le moins surprenant, pour ne pas dire consternant.
Placés bien trop haut, nous n'avons peut être pas pu apprécier toutes les subtilités du jeu, par ailleurs fabuleux, des trois actrices, cependant la mise en scène (ainsi que la déplorable prestation de l'Homme zboub) nous ont laissés fortement dubitatifs.
Tout d'abord, c'est maintenant clair : trop de fumée tue la fumée (Au théâtre). Mais elle ne fut cependant pas assez opaque lorsque surgit UN HOMME NU ! Uniquement vêtu de gants de vaisselles bleus turquoises, cet énergumène peu velu (et peu doté) gesticulait pendant les 5 premières minutes, balottant (entre autre) les spectateurs dans une incompréhension totale. Forcé de constater ce bide inter-galactique, l'arrivée des deux actrices nous a quelque peu rassurés quant à la suite du spectacle. Malheureusement, la surenchère esthétique, ainsi que le surjeu (et les apparitions occasionnelles et inutiles de L'HOMME NU !) ont altéré le message et la force du texte de Jean Genet. Même l'arrivée tardive de Jesus n'a su nous sortir de notre torpeur.
Au final, malgré un retour de rythme en fin de spectacle, ces presque deux heures furent plus que longues.
Sur ce
Bisous.
J² (alias James & Johan)
01. 16. 17. 62. 63.