jeudi 17 mars 2011

Petit bilan de votre expérience plateau sur le vaudeville


Bravo à toutes celles et ceux qui ont posté un billet sur leur expérience de jeu du vaudeville.

Vous avez tous pris conscience que le vaudeville est un style de comique assez appuyé : on ne peut donc pas le jouer "à moitié", il faut vraiment s' y engager dedans. De plus, le contexte de l'écriture, la langue, les situations proposées par le vaudeville ne sont pas faciles à déchiffrer pour un spectateur ou un apprenti comédien de 2011. Comment rire /faire rire à partir d'un texte du XIXe siècle? Telle est en effet la question, le défi à relever.

Après une première phase de découragement qui a duré plus ou moins longtemps selon les groupes (vous avez essayé de changé de texte, de partenaires, de ne pas jouer du tout etc), il vous a donc fallu passer par une étape de transposition du texte à notre époque pour en comprendre les enjeux. D'où des modernisations que vous évoquez bien dans vos articles et que j'ai validées.

Comme par magie, une fois que ce travail a été fait, une fois levée aussi la pression que j'avais peut-être indument mise d'une présentation devant d'autres classes, vous avez finalement trouvé les textes plus faciles à jouer ; vous avez pu vous "lâcher" et le résultat a été très largement concluant pour la majorité des groupes le jour J!

Quant à l'autonomie du travail en groupes dont vous avez fait l'expérience. J'y suis attachée même si cela a paru difficile à certains, parce que c'est une manière de vous faire prendre des initiatives, et que même les fausses voies sont intéressantes dans un apprentissage. C'est un fait aussi, la taille du groupe (25 élèves) ne permet pas des rencontres avec le professeur à chaque séance. J'ai donc privilégié en priorité le coaching des groupes qui me paraissaient le plus en souci ; ceux dont le texte aussi posait le plus de problèmes. Les autres ont donc fait des essais sans guide, avec les errances déjà évoquées, que vous avez finalement peu ou prou surmontées vaillamment. Encore bravo à tous.

Une autre méthode aurait été possible : le travail d'un groupe sur le plateau pendant que tous les autres groupes sont spectateurs. Je ne l'exclue pas. L'avantage est que le groupe qui travaille sur plateau est vraiment cadré et que tout le monde profite des corrections. L'inconvénient c'est qu'en une heure, seul un groupe ou au maximum deux jouent : les autres restent sur leurs fauteuils de spectateurs. A méditer...

Vous attendez maintenant tous avec impatience le travail sur
La Mastication des Morts, de P. Kerbrat. RV cette semaine pour le début de cette nouvelle aventure...
C.M.

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