Aimer le théâtre à Lacassagne
Le site de l'option théâtre du lycée Lacassagne, Lyon 3ème.
lundi 2 mars 2015
L'émission - Les métiers du spectacle - Mode d'emploi
Emission professionnelle de 26 mn (tournée à Bastia) sur les différents métiers du théâtre
mercredi 10 décembre 2014
lundi 24 novembre 2014
Traditions et superstitions au théâtre... par Marie et Aurelia
Le théâtre existe depuis l’antiquité, et au fil du temps
des mythes, des traditions et des superstitions se sont développés.
Une des plus connues des superstitions est qu’il ne faut
pas porter de vert au théâtre. En effet, jadis les costumes verts étaient
colorés avec une teinture contenant du plomb. Ainsi, à long terme, le plomb
pénétrait dans l’organisme, et provoquait une maladie mortelle, le saturnisme.
Les acteurs qui portaient du vert étaient donc maudits.
Autrefois les marins venaient parfois
au théâtre pour aider en coulisses (puisqu’ils s’y connaissaient en
machineries). Il était donc interdit de siffler sur un plateau, car les
sifflements pouvaient intervertir avec les sifflements que faisaient les marins
pour communiquer. Les sifflements pouvaient également faire penser à une fuite
de gaz (l’éclairage étant au gaz au XIXème siècle).
Le
mot « corde » est à bannir de son vocabulaire au théâtre ! En
effet, la corde renvoie à l’idée du pendu, et donc de mort. Cette superstition
vient elle aussi des marins. Le mot "corde" est donc remplacé par le
mot "guinde" , même de nos jours. Celui qui prononce le mot maudit
doit payer une amende qui consiste à payer une tournée de vin blanc pour tout
le monde !
Il est de coutume de dire « merde » au lieu de
« bonne chance » au théâtre. Jadis, les spectateurs venaient au
théâtre en calèches tirées par des chevaux. S’il y avait beaucoup de calèches,
cela signifiait beaucoup de succès pour la pièce. Et plus il y avait de calèches,
plus il y avait de merde dans les rues… « Souhaiter beaucoup de
merde » à quelqu’un est donc une manière de lui souhaiter du succès. Et
lorsque quelqu’un nous a dit « merde », on répond « je
prends » au lieu de « merci ».
Et enfin la dernière superstitions que nous avons apprise
est qu'il ne faut pas acheter de bouquet d'œillets à une artiste. En effet,
traditionnellement le metteur en scène offrait un bouquet de roses à sa
comédienne préférée, et un bouquet d'œillets
à celle qu'il ne voulait pas garder. De plus il n'est pas bon d'offrir des
œillets à une danseuse lors d'une première, car le bouquet ressemble à un tutu
de danse à l'envers, ce qui porte malheur.
Sur la scène de la salle Roger Planchon, nous avons pu voir
ce que l'on appelle un servante : c'est une lampe, et traditionnellement c'est
la seule lampe qui reste allumée lorsque le théâtre n'est pas en activité. Elle
a aussi un côté plus pratique : elle est en général placée à un endroit du
plateau où le sol est ouvert sur les dessous de scène, afin que les artistes
sur scène s'en rappellent et ne tombent pas.
By Marie & Aurélia
THEATRE NATIONAL POPULAIRE, par Rita
THEATRE NATIONAL POPULAIRE
Le Théâtre national populaire (TNP) est une institution théâtrale fondée en 1920 par Firmin Gémier à Paris et située depuis 1972 place Lazare-Goujon dans le quartier des Gratte-Ciel à Villeurbanne. Le TNP a pour mission de développer une politique de spectacles de qualité, accessibles au plus grand nombre. Du théâtre « élitaire pour tous », selon la formule d'Antoine Vitez. Le TNP est un Centre dramatique national, c'est-à-dire qu'il assure une mission de création, production et accueil de spectacles dans le domaine théâtral. Il dispose en outre de son atelier de construction de décor.
Période Firmin Gémier (1920-1933)[modifier
modifier le code]À sa fondation, le TNP est situé dans le palais de Chaillot, à Paris. Il est chargé de monter des spectacles visant un public populaire. Albert Fourtier, Paul Abram, Pierre Aldebert se succèdent à la direction du Théâtre de Chaillot qui est reconstruit en 1937. L’enseigne lumineuse « Théâtre national populaire » est démontée en août 1935.
En 1945 l'aventure du TNP s'arrête, et l'ONU s'installe dans ses locaux quelque temps après.
Notre visite du TNP
Notre visite du TNP
Nous avons eu la chance de visité le Théâtre National Populaire avec la classe de l'option théâtre.
Nous sommes arrivés dans le hall d'entrée du Théâtre National Populaire. C'est un lieu assez vaste avec en son centre un grand canapé sur lequel nous avons pu nous reposer en attendant la guide, Cécile LONG, chargée des publics scolaires, qui est arrivée peu après. Les murs de ce hall sont décorés de nombreuses photographies qui ont illustré les propos de notre guide.Ensuite nous avons montés quelques marches et sommes parvenus dans une salle dotée d'une baie vitrée ouverte sur le devant du théâtre.
Dans cette salle, de nombreuses icônes étaient accrochées sur les cotés, figeant dans l'acte des acteurs célèbres ayant joués au TNP tel que les 3 directeurs de ce théâtre.
Puis nous sommes allés dans la salle de spectacle pouvant accueillir jusqu’à 1200 personnes.
La scène de cette salle peut s'étendre en faisant coulisser des fauteuils.
Nous avons également visité les coulisses du théâtre et les dessous de scène dans lesquels sont rangés les accessoires servant aux représentations ainsi que l'ascenseur permettant de les monter jusqu'au coulisses car la scène est a deux étages de la rue.
Des superstitions sont présentes dans le milieu théâtrale telles que "merde" qui remplace le mot "bonne chance" (ont réponds par "je prends" au lieu de merci qui est interdit dans le milieu théâtrale).
Il est, par exemple, interdit également de siffler dans l'enceinte du théâtre ou de porter du vert pour les comédiens.
Nous avons aussi pu voir les loges des acteurs.
Quelques directeurs du théâtre:
-Jean Vilar
-Roger Planchon
-Christian Schiaretti
Pourquoi le TNP est à Villeurbanne et pas à Paris ? Par Chloé et Justine
A l’origine du théâtre national populaire se trouve un
homme, Firmin Génier. Cet homme a été le premier directeur du palais du Trocadéro
en 1920 et a fondé le théâtre national ambulant pour donner un accès populaire à
la culture. Le palais du Trocadéro, détruit en 1935, est remplacé par le palais
de Chaillot pour l’exposition universelle.
Trocadéro Chaillot
Jean Villar prend la direction du palais de Chaillot de
1951 à 1963. Il a créé le logo du TNP en 1951. Il met en place des aménagements
(prix, horaires) pour élargir le public du théâtre.
Ensuite George Wilson prend la direction du TNP quand Jean Vilar
démissionne en 1963. Il supprime l’abonnement au théâtre et perd beaucoup de
clients.
Roger Planchon, ardéchois vivant à Lyon, crée un théâtre de
90 places avec sa troupe à l’âge de 19 ans. Le public du théâtre augmente et
bientôt il manque de place. Roger Planchon se voit proposer le palais du
travail de Villeurbanne, qu’il renomme « théâtre de la cité ». En
1972, on lui propose la direction du TNP à Paris mais ne voulant pas quitter la
région de Lyon, il demande à ce que le TNP s’installe à Villeurbanne et c’est
ce qui arrive. Il reste directeur jusqu’en 2000 quelque temps avant sa mort. Il
aura fait du théâtre la passion de sa vie.
Aujourd’hui c’est Christian Schiaretti qui dirige le TNP
depuis le départ de Roger Planchon.
Voilà comment le TNP s’est installé définitivement à
Villeurbanne depuis 1972 et attire de nombreux spectateurs chaque année.
Chloé et Justine
Les directeurs du TNP. Par Loréna et Anaïs.
Visite du TNP
Le théâtre national populaire est une institution théâtrale fondée en 1920 à Paris par Firmin Gémier qui est devenu le directeur du TNP. Metteur en scène du théâtre ambulant. Le TNP qui se situe au Gratte-Ciel s’installe a Villeurbanne en 1972 par le ministre des affaire culturelle . Avant la construction du TNP à Villeurbanne ce bâtiment était un poste de travail.
Le théâtre national populaire est un théâtre pour tous, et qui permet un accès a la culture pour tous rangs sociaux. Le TNP a pour directeur M. Firmin Gémier de 1920 a 1933.
Son successeur est Jean Vilar de 1951 a 1963. Ce dernier a créé le festival d'Avignon en 1947. Le célèbre LOGO du TNP a été créé en 1951 par Marcel Jacno.
Son remplaçant est Georges Wilson qui dirige le TNP de 1963 à 1972. Il a créé une seconde salle pour les auteurs contemporains.
L’héritier de George Wilson est Roger Planchon de 1972 à 1986 avec Patrice Chéreau puis, par Roger Planchon et George Lavaudant de 1986 à 1996. Roger Planchon continue ensuite a diriger le TNP tout seul de 1996 à 2002.
Christian Schiaretti a pris la suite de la direction du TNP de 2002 à nos jours, il a fait différents aménagements pour la salle Roger Planchon entre 2007 et 2011.
Il a aménagé 3 salles de spectacles et 4 salles de répétitions
Loréna et Anais 2°4
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