Kroum l'ectoplasme, d'Hanokh Levin.
L'intrigue de la pièce.
Contrairement aux apparences, Kroum l'ectoplasme n'est pas le héros d'un
joli conte pour enfant. C'est plutôt l'anti-héros, celui qui revient
dans son quartier, chez sa mère, après avoir tenté sa chance à
l'étranger. Bredouille. Retour à la case départ, aux mêmes amis et aux
mêmes rêves.
En attendant le coup de baguette magique qui viendra le
propulser ailleurs, riche et dans les bras d'une superbe femme, il parle
d'écrire un roman sur son quartier. Trouda-la-bougeotte,
Doupa-la-godiche, Tougati-l'affligé : comme Kroum, ses amis portent
chacun un drôle de prénom, accolé inexorablement à un qualificatif
aliénant. Comme lui, ils sont conscients de leur état et de leurs
limites. Sauf qu'eux s'accommodent tant bien que mal de leur condition
tandis que Kroum la refuse tout en ne faisant rien pour y échapper. Avec humour, on redécouvre qu'il est plus facile de
renoncer à ses rêves que de leur donner vie.
Extrait d'un spectacle de 2012, ms Isabelle Hurtin.
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